La protection universelle au cœur de la politique gouvernementale : Le caractère social de l’État consolidé
L’État consolide sa vocation sociale en élargissant systématiquement son filet de protection aux catégories les plus vulnérables de la société, confirmant ainsi son engagement historique envers la justice sociale et la solidarité nationale. La ministre de la Solidarité nationale, Soraya Mouloudji, a d’ailleurs réaffirmé cet engagement lors d’une visite à Sidi Bel-Abbès dimanche. Au-delà du lancement symbolique d’une caravane de solidarité, cette démarche traduit une vision politique globale qui place la protection sociale au centre des priorités gouvernementales. « L’État poursuit la mise en œuvre de ses engagements visant à garantir la protection sociale à toutes les franges de la société, notamment les familles nécessiteuses et les populations des zones reculées », a déclaré la ministre, soulignant que « ces engagements se traduisent par des programmes et des initiatives concrètes sur le terrain, axés sur la solidarité et la justice sociales ». Cette politique s’articule autour d’une philosophie d’inclusion sociale totale, conformément aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui fait de l’universalité de la protection sociale un marqueur identitaire de l’État algérien. La décision présidentielle d’étendre la couverture sanitaire et sociale aux personnes non affiliées à la sécurité sociale, incluant leurs enfants mineurs, constitue selon la ministre « un pas qualitatif » dans le renforcement de la justice sociale. Cette mesure révolutionnaire témoigne d’une conception moderne de l’État-providence, où aucun citoyen ne doit être exclu du système de protection collective.
L’approche gouvernementale dépasse désormais les mécanismes traditionnels d’assistance pour embrasser une logique d’accompagnement global des populations vulnérables. Les caravanes de solidarité, les programmes d’aide directe, la prise en charge médicale universelle et le soutien aux personnes aux besoins spécifiques constituent les piliers d’un édifice social renforcé, démontrant la capacité de l’État à adapter ses mécanismes de solidarité aux réalités contemporaines. Cette visite ministérielle, qui a également inclus un hommage aux enseignants martyrs d’Aïn-Aden et l’inauguration d’infrastructures sociales, révèle une approche intégrée de l’action sociale. L’inspection d’un futur centre régional de formation des cadres spécialisés à Tessala témoigne de la volonté gouvernementale d’investir dans le capital humain pour professionnaliser davantage l’intervention sociale. La ministre a d’ailleurs insisté sur « l’importance que son ministère accorde à la formation pour le développement des ressources humaines, à travers l’amélioration de la qualité et de l’efficacité du système de formation ». L’État affiche ainsi sa modernité en conjuguant tradition de solidarité et innovation dans les mécanismes de protection sociale, positionnant définitivement l’Algérie comme un État social à vocation universaliste au service de tous ses citoyens.
Chokri Hafed