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L’entité sioniste poursuit son pilonnage sur la Bande de Ghaza : 24.285 au 102e jour de l’agression

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 24.285 martyrs depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué mardi, les autorités sanitaires palestiniennes. Selon la même source, au moins 61.154 personnes sont également blessées et de nombreux autres sont toujours ensevelis sous les décombres. De son côté, le ministère palestinien de l’Education a fait savoir, mardi, que 4.368 élèves sont tombés en martyrs et 8.101 autres ont été blessés depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, le 7 octobre dernier.  » 4.327 élèves sont tombés en martyrs à Ghaza et 41 autres en Cisjordanie occupée, alors que  7. 819 élèves ont été blessés à Ghaza et  282 autres en Cisjordanie », a précisé le ministère dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa.La même source a ajouté que « 231 enseignants et administrateurs sont tombés en martyrs à Ghaza et cinq autres en Cisjordanie occupée, tandis que  756 enseignants ont été blessés dans la bande de Gaza et cinq autres en Cisjordanie ». Par ailleurs, « l’aviation sioniste a démoli durant la même période  281 écoles publiques et 65 autres affiliées à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés (UNRWA) », a, en outre, indiqué le ministère. »Les élèves à Ghaza sont exposés au  même titre que les adultes aux risques de famine, du froid, des épidémies et autres », ne cessent d’alerter des organisations onusiennes et des ONG.Dans la nuit de lundi, à elle seule, au moins 64 Palestiniens sont tombés en martyrs et des dizaines d’autres ont été blessés, à la suite de bombardements d’artillerie et de raids de l’aviation d’occupation qui ont touché plusieurs zones de Ghaza.

Par ailleurs, l’occupation a pilonné hier le sud de l’enclave palestinienne. Dans la matinée, des explosions et des tirs d’artillerie ont retenti dans le sud de la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l’AFP. Au cours de la nuit, l’occupation sioniste y a bombardé le secteur de Khan Younès.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a pour sa part lancé un nouvel appel à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » et évoqué une « punition collective infligée au peuple palestinien ». Dans la bande de Gaza, où 1,9 million d’habitants ont été déplacés selon l’ONU, la population manque de tout, dans le froid qui s’est abattu sur la région.

D’autre part, plusieurs experts onusiens pour les droits de l’Homme ont affirmé que l’entité sioniste  détruisait le système alimentaire à Ghaza et utilisait la famine comme arme de guerre depuis le début de son agression génocidaire contre la bande de Ghaza,  le 7 octobre dernier.  Dans un rapport rendu public mardi et relayé par l’agence de presse Wafa, les experts ont indiqué que « le sabotage délibéré des vergers et des serresagricoles à Ghaza est la meilleure preuve de la volonté de l’entité sioniste d’affamer la population ghazaouie », ont-ils souligné, faisant observer que « des rapports documentés par l’ONU font ressortir qu’environ 22 % des terres agricoles des Ghazaouis ont été rasées  et près de 70 % de la flotte de pêche a été détruite ».   Ils ont fait remarquer, dans le même contexte, qu' »actuellement, 80 % des habitants à Ghaza ont faim. Les femmes enceintes ne reçoivent plus une alimentation et des soins de santé adéquats, ce qui expose leur vie au danger. Tous les enfants de moins de cinq ans (335. 000 enfants) courent un risque élevé de malnutrition aiguë », faisant remarquer que « la malnutrition provoque des handicaps physiques et cognitifs irréversibles chez les enfants ».  Avant d’ajouter,  » à Ghaza  il n’y a désormais nulle part où se sentir en sécurité. Depuis le 7 octobre, l’entité sioniste a déclaré et imposé un blocus total, privant 2,3 millions de Palestiniens d’eau, de nourriture, de carburant, de médicaments et de fournitures médicales, renforçant ainsi le blocus qui dure depuis 17 ans et qui a fait souffrir de l’insécurité alimentaire près de la moitié de la population de Ghaza ». Parmi les experts rédacteurs du rapport  figurent notamment le rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, la rapporteuse spéciale sur le droit de tout individu à jouir du plus haut niveau de santé physique et mentale possible, Thalaling Mowoking, le rapporteur spécial sur le droit à un logement décent, Akrishnan Rajagopal, la rapporteuse spéciale sur les droits de l’Homme des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, Paula Javeria Betancourt, la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese.

Lyes Saïdi

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