Prix international d’Alger du Saint Coran : Des candidats de plus de 48 pays en lice
La 21e édition du Prix international d’Alger de mémorisation et de psalmodie du Saint Coran a lancé lundi ses épreuves éliminatoires avec une participation record qui pourrait atteindre cinquante nations, illustrant le rayonnement croissant de cette compétition placée sous le haut patronage du président de la République Abdelmadjid Tebboune. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a présidé à Alger la cérémonie de lancement de cette nouvelle édition. Face à la presse, le ministre a souligné l’ampleur exceptionnelle de cette édition en déclarant que le nombre de pays participants s’élève jusqu’à présent à plus de 48, dont l’Algérie, précisant que ce chiffre devrait augmenter dans les prochaines heures pour atteindre environ cinquante pays participants, un nombre qui reflète, selon ses termes, la promotion constante du Prix international d’Alger de mémorisation et de psalmodie du Saint Coran à l’échelle internationale. Les épreuves qualificatives se déroulent par visioconférence au niveau des ambassades, des consulats généraux et des représentations diplomatiques de l’Algérie à l’étranger, permettant ainsi de toucher les communautés musulmanes dans leur diversité géographique. Cette approche technologique n’altère en rien l’exigence académique de la compétition, puisqu’un jury international de haut niveau a été constitué, composé de quatre jurés algériens ainsi que d’un juré de la République arabe syrienne et d’un autre du Sultanat d’Oman, garantissant ainsi l’expertise et l’impartialité nécessaires à l’évaluation des candidats.
Pour Youcef Belmehdi, ce concours représente bien plus qu’une simple évaluation des capacités de mémorisation et de psalmodie. Il constitue une opportunité pour découvrir de nouveaux récitants et des talents exceptionnels, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, tout en reflétant le niveau avancé atteint par l’Algérie au service du Saint Coran, à travers les mosquées, les écoles coraniques, les zaouïas et les instances de récitation. Le ministre a tenu à rappeler que l’État algérien, sous les directives du président de la République, poursuit son soutien à ce concours, à travers la création de nouvelles catégories et l’augmentation de la valeur financière du Prix, renforçant ainsi sa position et consacrant l’attention officielle accordée aux récitants du Saint Coran. Ces améliorations successives témoignent d’une volonté politique claire de faire de ce prix une référence mondiale, capable de rivaliser avec les grandes compétitions internationales similaires organisées dans le monde arabo-musulman.
Les éliminatoires, qui se poursuivent jusqu’à mercredi, donneront lieu à la sélection de vingt candidats de différents pays qui participeront à la phase finale de ce concours, prévue à l’occasion de la célébration de la nuit de l’ascension, Leilat El Israa Wa El Miraj.
R.C.

