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Des mesures pour réduire la charge fiscale dans le secteur : Accélérer le développement des productions agricoles

Le secteur de l’agriculture est l’un des socles de la stratégie de diversification de l’économie nationale. Les pouvoirs publics ont ainsi multiplié les incitations afin de développer la production agricole, notamment cette année avec pour objectif de réduire la charge fiscale sur les agriculteurs. Des mesures que le ministère de tutelle a mises en avant hier. 

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a rappelé hier dans un communiqué  les principales mesures introduites par la loi de finances de 2022, visant la relance de l’activité agricole. Le département de Mohamed Abdelhafid Henni a ainsi mis en avant l’ensemble des mesures visant la réduction de la charge fiscale et qui portent sur le soutien de l’activité économique, l’encouragement de l’investissement et de la production nationale, dans le cadre du développement du secteur agricole. Il évoque ainsi les dispositions de la loi de finances de 2022 qui prévoient l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée sur l’aliment de bétail et l’aiment pour la volaille produits localement, l’élargissement de l’exonération permanente de l’impôt sur le revenu brut  au profit des petits investissementsagricoles dont la superficie est inférieure ou égale à 6 hectares pour les investisseurs du Sud et des plateaux supérieurs et à 2 hectares pour les investisseurs des autres régions. Les mêmes dispositions de la loi de finances de 2022 accordent également des exonérations d’impôt sur le revenu global pour une durée de 10 ans, sur le revenu des activités agricoles et animalières lancées dans les fonciers agricoles nouvellement acquis à partir de la date de leur attribution et depuis le début des activités pour les zones montagneuses. La loi de finances  prévoit également une réduction de 60% du revenu net imposable sur l’activité de l’élevage. Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural rappelle également la  série de mesures prises relatives au développement de la production agricole, toutes filières confondues, en accordant la priorité aux cultures stratégiques aux investissements dans les produits de base de large consommation en vue de réduire la facture d’importation. Ces mesures ont été décidées en vue d’encourager les privés à investir dans les filières stratégiques à la faveur de la facilitation des procédures administratives permettant l’obtention du foncier agricole via le guichet unique existant au niveau de l’Office national du développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes. L’Algérie mise sur le développement des cultures stratégiques en terres sahariennes, pour atteindre l’autosuffisance totale à moyen et long termes notamment dans le blé dur et tendre ainsi que les fourrages. Un premier bilan du plan de développement de l’agriculture saharienne fait ressortir que 134.000 hectares ont été concédés par l’ODAS aux profits d’investisseurs pour 140 projets d’investissement réceptionnés. Les pouvoirs publics entendent accélérer la cadence. C’est dans ce sens que le Premier ministre a instruit au mois de mai le département de l’agriculture d’attribuer les surfaces mobilisées aux investisseurs avant la fin de l’année et d’élargir les surfaces mobilisées de 500.000. D’ailleurs, le département de Mohamed Abdelhafid Henni prépare Un nouveau plan de développement des productions agricoles, notamment céréalières, s’étalant jusqu’à 2035. 

Amar Malki

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