Les singes, la noix et la carafe
Par Azzedine Belferag
L’opération mani pulite ne semble pas s’arrêter en si bon chemin. L’Etat est déterminé à aller jusqu’au bout de sa besogne. Ça craint, oui oui, je vous le dis, ça craint ! Ça craint du fait que les ramifications sont si nombreuses, autant que les intérêts, ce qui explique la résistance mais surtout cette hargne de relancer coûte que coûte le néo Hirak et le charger de donner un nouveau coup de butoir pour faire tomber ce « pouvoir » qui persécute « les pauvres gens de l’ancien système qu’on ne laisse pas tranquilles ». C’est un peu comme ce singe pris en train de voler une noix dans une carafe, il ne veut pas lâcher prise et pense qu’en gardant la main fermée au fond du bocal il ne risque pas de perdre son butin. En attendant, il oublie que c’est là le piège, la tentation de garder ce qui ne lui appartient pas quitte à troquer niaisement sa liberté ! Sacré macaque, toujours à ruser, jamais rassasié. Un peu comme nos amis les hommes de l’ex-président déchu lui aussi comme notre singe à force de vouloir garder la noix et la main fermée au lieu de lâcher prise ! Finalement, ce n’est pas le singe qui mime l’homme, c’est l’homme qui singe l’animal !