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Lutte contre les effets de la pandémie : L’Algérie plaide pour le multilatéralisme

L’Algérie réitère, par la voix de son ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, son appel  à l’ECOSOC, segment de Haut niveau du Conseil économique et social des Nations unies pour accorder plus d’attention aux problématiques présentant un intérêt particulier pour les pays en développements. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a souligné l’appel de l’Algérieau renforcement des moyens d’action de cet organisme afin de lui  permettre de s’acquitter de son mandat en vertu de la Charte des Nations Unies.

Prenant part vendredi à la réunion tenue par visioconférence, sous le thème : « renforcer l’ECOSOC à l’occasion de son 75ème anniversaire », le ministre algérien des Affaires étrangères a également appelé à encourager le Conseil à accorder plus d’attention aux problématiques présentant un intérêt particulier pour les pays en développements, en soulignant, entre autres, le financement du développement, les problèmes de la dette, et les infrastructures, selon le même communiqué qui rappelle que Ramtane Lamamra a  plaidé par ailleurs pour le renforcement « des mécanismes de la coopération multilatérale, en vue d’instaurer un processus décisionnel efficace, inclusif, représentatif et transparent, basé sur des règles claires et équitables ».

Par ailleurs,  l’importance d’améliorer la coordination entre l’ECOSOC et les autres organes onusiens en charge des questions du développement participent, selon le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, à la perspective d’assurer une meilleure réponse aux défis globaux en la matière » tels que, ajoute-t-il, les crises globales, à l’image de celle causée par la pandémie de la Covid-19. C’est pourquoi, le chef de la diplomatie algérienne n’a pas omis de d’appeler à « un engagement collectif de tous les Etats membres des Nations Unies, dans le cadre d’une démarche coordonnée sans exclusion ni marginalisation », ajoutant que la mise en œuvre du mandat de l’ECOSOC « n’a jamais été aussi urgente qu’aujourd’hui. La pandémie de Covid-19 et la récession mondiale associée ont créé de nouveaux défis pour atteindre les objectifs de développement durable ».

Enfin, notons  que l’Algérie par la voix du chef de la diplomatie, a rappelé que « l’un des messages clés du septième Forum régional africain sur le développement durable, coprésidé par l’Algérie, est le besoin urgent pour les partenaires internationaux du développement de renforcer les mécanismes de coopération multilatérale et d’assurer le décaissement intégral et en temps voulu de leurs engagements financiers, respectant ainsi leurs engagements en matière d’aide publique au développement » estimant que  » les crises mondiales nécessitent des réponses mondiales.

Kamel Nait Ameur

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