Goudjil et Boughali mettent en garde contre les attaques qui ciblent l’Algérie
La session parlementaire a été clôturée hier. Une clôture tardive justifiée par la tenue des élections législatives le 12 juin dernier et la nécessité d’installer l’ensemble des structures et commissions de la chambre basse avant de libérer les parlementaires. Ce fut aussi l’occasion pour les présidents de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la Nation de lancer des appels pour renforcer le front interne face aux multiples attaques qui ciblent l’Algérie. Ainsi, le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil a indiqué hier dans son allocution, à l’occasion de la clôture de la session parlementaire ordinaire, que « la volonté de l’Algérie de construire un Etat démocratique dérange énormément ceux qui ne veulent pas la voir appuyée à des bases solides et saines ».
Salah Goudjil indique dans le même sillage que « l’immunité de l’Algérie réside en l’édification de d’un Etat démocratique et c’est ce à quoi nous œuvrons à travers notre combat et notre travail, qui dérange énormément surtout à l’étranger, ceux qui n’aimeraient pas voir l’Algérie appuyée à des bases solides et saines ». Et d’ajouter que « les choses sont désormais claires pour ce qui est de l’hostilité à l’égard de l’Algérie », en réaffirmant que les positions souveraines de l’Algérie concernant les questions internationales « resteront immuables ».« L’Algérie qui n’a toléré aucune immixtion dans ses affaires internes, même en temps de guerre contre la colonisation française, refuse toujours toute ingérence pour rester souveraine dans ses décisions », a ajouté Salah Goudjil.
C’est en ce sens, qu’il a mis en avant « l’impératif pour les Algériens, de toutes les obédiences, d’œuvrer à la préservation de l’indépendance de la patrie et à la protection de ses frontières », en tenant dans le même sillage à rendre hommage, à l’armée nationale populaire, digne héritière de l’armée de libération nationale qui « est le cœur battant de l’Algérie ».
Salah Goudjil, révèlera que la prochaine session sera consacrée à la présentation du Plan d’action du gouvernement et l’organisation des élections locales, dernière étape du renouvellement des institutions élues après les élections législativesdu 12 dernier.
De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale, Ibrahim Boughali a indiqué hier que « l’Algérie une et unifiée, capable de répondre à toute attaque grâce à la cohésion, peuple armée ».Il déclarera à ce sujet que « grâce à cette cohésion, entre son peuple et son armée, l’Algérie demeurera une et unifiée capable de repousser toute attaque », rappelant les attaques contre l’unité de l’Algérie auxquelles elle fait face.Parmi ces attaques, Brahim Boughali évoque celles émanant du Makhzen, dont « l’acharnement qui ne se cache plus contre l’unité de notre patrie », estimant que les dernières provocations du régime Marocain, « sont contraires à tous les us et lois internationales et dépassent toutes les lignes rouges ».
«À chaque fois que ce régime se trouve dans l’incapacité de contenir ses crises internes, il recours à l’exportation de son hostilité pour détourner l’attention sur les problèmes de fonds de la région », assène le président de l’APN en citant l’exemple du dossier sahraoui que le Makhzen tente d’occulter malgré la légitimité des revendications du peuple sahraoui et son droit à son autodétermination.
Le président de l’APN, rappelle « les velléités de créer des problèmes par l’incitation, la propagande et l’appui aux mouvements terroristes séparatistes afin de déstabiliser notre pays et semer le chaos dans toute la région », mettant en avant « la complicité flagrante de forces hostiles haineuses dérangées par la stabilité et la sécurité instaurées en Algérie à la faveur de l’édification de nouvelles institutions ».Pour faire face et œuvrer à relever tous les défis, Brahim Boughali estime que « l’Algérie a besoin de tous ses enfants jaloux », mettant en avant « l’impératif de faire face aux multiples défis accentués par la pandémie du coronavirus, qui menace sans cesse la croissance économique et crée d’avantage de problèmes sociaux ».
Boubekeur Amrani