PSG : Les premiers pas compliqués de Ramos
Voici presque 3 semaines que le défenseur espagnol est arrivé à Paris. Et tout le monde semble unanime à son sujet : le niveau et, surtout, l’expérience de Sergio Ramos vont faire le plus grand bien au PSG, notamment dans la course à la Ligue des Champions, objectif tant désiré par le club de la capitale. L’ancien du Real Madrid ne s’en est d’ailleurs pas caché lors de ses premiers mots en tant que Parisien : il espère bien soulever la coupe aux grandes oreilles avec son nouveau club. Seulement, les fans du club francilien n’ont pas encore eu l’occasion de le voir à l’œuvre, puisqu’il n’a participé à aucune des quatre rencontres amicales de l’équipe de Mauricio Pochettino. Et ce, la faute à des pépins physiques qui continuent de l’handicaper. Il avait certes été présent lors des premières séances collectives sans aucun souci, étant chaleureusement accueilli par deux anciens partenaires au Real Madrid, comme son proche ami Keylor Navas, et Achraf Hakimi. Ses compatriotes Ander Herrera et Juan Bernat l’ont aussi salué affectueusement. On l’a également vu remercier Thilo Kehrer de lui avoir cédé son n° 4. Il était annoncé pour le match face à Augsbourg mercredi dernier, mais n’a finalement pas participé au duel de préparation face à l’écurie allemande. Idem quelques jours plus tard contre l’US Orléans. En même temps qu’il organise son déménagement, il se remet d’une lésion au mollet gauche, visiblement contractée pendant une des récentes séances d’entraînement du PSG, le club n’en ayant pas dit plus dans son communiqué. Rien de grave, puisque son retour aux séances de Mauricio Pochettino est prévu dans le courant de la semaine, mais il n’a pas disputé l’amical face à Séville, hier, et ne sera pas présent pour le Trophée des Champions contre le LOSC dimanche soir. Le premier match de championnat, le samedi 7 face à Troyes, pourrait donc être sa première apparition avec sa nouvelle équipe. Pas l’idéal, puisque c’est en rencontre officielle qu’il découvrira ses partenaires, avec lesquels il n’aura donc que trop peu d’automatismes.
R. S.