Annaba : Colère des opérateurs économiques
Les interminables pannes du système d’alimentation en énergie électrique et le délestage a provoqué l’ire des acteurs économiques de la zone industrielle de Berrahal, dans la wilaya d’Annaba.
Ce sont d’importantes qu’occasionnent, à chaque fois, les chutes de tension électrique, pour les unités de production. Se sont pas moins d’une dizaine d’unités de productionqui subissent, depuis plus d’une semaine, les désagréments provoqués par les coupures de l’alimentation en énergie électrique.
Les interminables chutes de tension électriques inexpliquées, durent depuis près d’une semaine, au niveau de la zone industrielle de Berrahal, et ont occasionné d’énormes pertes à plus d’une dizaine d’unités de production, relevant du secteur privé, apprend-on auprès d’un bon nombre d’acteurs économiques. Selon ces derniers, les pertes sont estimées à plusieurs millions de dinars, situation faisant peser le risque de fermeture et la mise en chômage forcé de centaines de travailleurs. Outre l’arrêt de plusieurs unités de production en activité, c’est les dommages provoqués par la baisse de tension ou le délestage, aux équipements, dont plusieurs pièces ont cramé, en raison des nombreuses coupures intempestives d’alimentation électrique, dont ‘’la dernière est survenue samedi, et, a persisté toute la journée’’, nous dit-on. Des machines à l’arrêt, des entreprises et des employés dans le noir. Il est vrai qu’à Annaba, les responsables de la Sonelgaz optent souvent en cette période de grandes chaleurs, pour un plan de délestage ou de réserve stratégique d’électricité pour faire face à l’augmentation de la consommation électrique.
Outre les dommages causés aux installations et qui sont énormes, ces coupures n’ont pas touché les différentes cités d’habitations du pôle urbain Kalitoussa, limitrophe à la zone industrielle de Berrahal. Situation similaire pour le chef-lieu de la commune d’Annaba où les pannes sont courant. ‘’Passer des heures dans le noir, et sans climatisation, notamment par cette vague de chaleur, est un crime’’, ont déploré plusieurs habitants de la cité Zaafrania et le Pont-Blanc entre autres, sites où, le délestage est devenu quotidien. Pour en savoir plus sur les raisons de ce sempiternel désagrément, nous avons tenté de prendre attache avec les services concernés, nos tentatives ont échoué, en raison nous dit-on du fait que ‘’ tout le monde soit mobilisé à la réhabilitation du système électrique au niveau de l’unité de production de l’oxygène du complexe Sider’’.
Sofia Chahine