Félon un jour, félon toujours
Peut-on encore serrer la main qui nous a giflés le soir ? Pas évident, du moment que la même main a cette fâcheuse manie de toujours trahir. Et à moins d’être sujet aux émotions, un peu comme ce crédule crapaud qui a cru bien faire avec le scorpion coincé par une mare d’eau. Il y a des habitudes qui finissent par devenir une seconde nature, comme une seconde peau et quand on a trahi une fois, c’est pour la vie. C’est un peu aussi comme en amour, ce sentiment ne peut souffrir d’aucun doute car le doute est plus fort que l’amour, dit-on. C’est aussi comme une eau pure, claire et limpide à qui il suffit à peine d’une petite goutte pour maculer sa pureté. Cependant, pour faire amande honorable, l’on doit se soumettre à toutes sortes de tests, ainsi nous aurait appris nos vaillants aïeux du FLN. Nos « amis » peuvent-ils prouver leur sincérité, peuvent-ils se défaire de leurs nouveaux amis qu’ils ont introduit dans la bergerie « Maghreb » ? A contrario, et cela ne se fera jamais, les promesses de paix ne seront qu’illusoires et dès lors il va falloir passer son chemin, « rouh Allah issehel aalik ». Nous sommes du même port, mais pas du même bord, à chacun sa race, à chacun ses amis, à chacun son Histoire et ses valeurs !