Laïd Rebigua, ministre des Moudjahidines : Les ennemis de l’Algérie continuent de vouloir saper notre unité

L’Algérie célébrait hier le double anniversaire des évènements du Nord constantinois et du Congrès de la Soummam. En cette occasion, le ministre des Moudjahidines et des Ayants droit, Laïd Rebigua a estimé, jeudi sur les ondes de la première chaîne de la Radio algérienne, qu’« on doit avoir une vision claire sur notre histoire et ces deux évènements qui représentent un virage décisif dans l’histoire de la révolution grâce à leur impact sur le plan national et international ». Il appellera aussi la jeunesse à s’inspirer des mêmes principes qui ont animé les anciennes générations qui se sont sacrifiées pour la liberté et la dignité.

Le ministre des Moudjahidine a également affirmé à l’adresse de la jeunesse que « leurs parents et leurs grands-parents ont rejoint le maquis pour se sacrifier pour que vive l’Algérie dans la liberté et la dignité », considérant ainsi que les générations actuelles doivent avoir conscience de ce fait et en être fiers. Les générations actuelles, ajoute Laïd Rebigua, « doivent avoir conscience que sans ce sacrifice suprême de leurs aïeux, l’Algérie serait encore sous le joug colonial ».

Le ministre a expliqué que les attaques du Nord constantinois sont l’exemple type de l’unité nationale étant donné que cet épisode est intervenu dans le but de desserrer l’étau sur les Aurès qui étaient dans le viseur de l’armée coloniale. « La réponse à l’appel s’était donc traduite par les attaques du Nord constantinois dont la riposte française était la mort de plus de douze milles algériens », a-t-il noté ajoutant, que la France coloniale qui a pris la juste mesure de l’impact de l’unité du peuple algérien sur sa présence en Algérie a usé de tous les moyens pour saper cette union.

Le ministre des Moudjahidine a ainsi estimé que « les ennemis de l’Algérie continuent encore de vouloir frapper l’unité des Algériens mais ce que l’on voit aujourd’hui dans cette conjoncture comme solidarité et unité a impressionné le monde entier ».

Evoquant la question de la mémoire, le ministre a insisté sur la nécessité de transmettre l’Histoire nationale aux générations futures. Les travaux cinématographiques et la publication et la réimpression des ouvrages historiques anciens, ajoute-t-il, relèvent des priorités du ministère aux côtés de l’utilisation des nouvelles technologies de la communication dans cet effort de transmission. Toujours au chapitre de la mémoire, Laïd Rebigua a réaffirmé les positions du président de la République qui a assuré à maintes occasions que les relations avec la France ne seront jamais établies au détriment des questions de la mémoire. Le même intervenant a, par ailleurs, précisé que la récupération des restes des résistants algériens pris en otage au Musée de l’Homme à Paris se poursuit et se poursuivra jusqu’à leur rapatriement total. 

Akli Amor