À la UneActualité

Amir DZ, M’henni, Zitout et consorts : Mettre fin à l’asile complice

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a affirmé hier que la diplomatie algérienne veille aujourd’hui à ce que les Algériens qui s’évertuent à lancer des attaques contre l’Algérie et sa stabilité soient soumis aux dispositions des conventions internationales et lois des pays dans lesquels ils ont choisi de s’établir. L’Algérie a déjà demandé l’application de ces lois et conventions aux pays partenaires. En termes plus clairs, ceux qui continuent à cracher leur venin sur les réseaux sociaux pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité de l’Algérie ne devront plus se prévaloir de la protection illégale, au sens du droit international, de leurs pays d’accueil.

D’aucun aura constaté que des Algériens et sous couvert de l’asile politique s’adonnent à vilipender leur pays, l’Algérie. Leur statut de réfugiés politiques leur donne-t-il ce « droit »? Que disent les et autres conventions à ce propos ? A-t-on le droit de faire de la politique sous couvert de l’asile politique ? Pourquoi laisse-t-on faire ? Un réfugié politique a-t-il le droit de faire la politique à partir du pays qui lui a donné asile ? Autant de questions qui s’imposent face aux attaques multiples visant notre pays.

Particulièrement si ce dernier s’organise en groupe de « pression » pour s’attaquer à son pays d’origine, à sa sécurité et sa stabilité. Une question qui mérite d’être posée, d’abord à nos diplomates ensuite à tous ces pays d’accueil, européens particulièrement qui servent, en définitive, de tribune à certains apatrides et autres demandeurs d’asile qui passent leur temps à invectiver leur pays d’origine. Certes, l’asile politique est un acte humain salvateur auquel adhèrent de nombreux pays qui ont ratifié la fameuse Convention des Nations unis, plus connue sous le nom de Convention de Genève de 1951 ainsi que le Règlement Dublin III. Cependant, les différents évènements vécus depuis le tristement célèbre « printemps arabe » ont démontré la volonté de certains « refugiés » de déstabiliser le pays de provenance, le leur. Si certains affirment que ces gens tombent souvent entre les mains manipulatrices de certains services secrets, il n’est plus à prouver que ces derniers s’activent à mettre à feu et à sang leurs cibles selon une géostratégie bien définie répondant à des desseins malveillants et destructeurs à des fins guerrières et colonialistes. La propagande lancée à partir de certains pays européens, à l’instar de la France, de la Belgique, de la Suisse et de Grande-Bretagne laissent supposer que les marionnettistes sont loin d’être ces « refugiés » qui continuent constamment à haranguer les foules via les réseaux sociaux les incitant à se rebeller et à se révolter contre l’autorité de leur pays d’origine. Le tout est permis par le silence éloquent des pays hôtes. Pourtant les lois définissant les règles de l’asile politique sont claires et ne permettent aucune activité déjà et encore moins politique. L’Etat accueillant subvient d’ailleurs aux besoins subsidiaires de ces refugiés à qui il octroie des aides financières à l’instar de l’OFPRA, en France, qui accorde une subvention aux demandeurs d’asile qui n’ont pas le droit à travailler, alors faire de la politique, c’est inconcevable. Mais cependant, il est aisé de voir que beaucoup de soi-disant « réfugiés » algériens en attente ou ayant obtenu « l’asile’ s’adonnent allègrement et publiquement à des activités de déstabilisation contre l’Algérie avec le soutien manifeste du Makhzen. C’est le cas du chef du MAK Ferhta M’henni et c’est aussi le cas d’Amir Dz qui se complait dans les troubles à l’ordre public et à manifester publiquement à Paris et scander des mots hostiles sous les balcons de l’ambassade d’Espagne accusant ce pays de pires méfaits en langue française, donc bien comprise ! Le cas sont légions de dizaines de Youtubeurs algériens vivant sous le régime de l’asile politique ou du moins qui ont en fait la demande, mais s’adonnant à la propagande et à la haine raciale et à l’invective sous le regard candide de ces pays hôtes, la France particulièrement où l’on peut compter le plus de nombre de youtubbeurs d’origine algérienne et fuyant le « régime » algérien crachant leur venin contre leur pays, l’Algérie en toute liberté sans jamais être inquiétés, tout comme Aboud Hichem, Ferhat M’Henni et Zitout à partir de Londres.   Les derniers évènements de Kabylie ont démontré preuve à l’appuie l’implication de Ferhat M’Henni et son organisation, le MAK, dans les incendies et l’assassinat du jeune Djamel Bensmail sans jamais être inquiété en dépit du fait que les lois françaises condamnent ces actes.« La justice française est compétente pour la lutte contre l’impunité des crimes internationaux les plus graves. La France est en effet compétente, dans certaines conditions (notamment si l’auteur est en France ou s’il est Français), pour enquêter sur plusieurs crimes et violences graves commis dans un contexte de conflit ou de répression de la population civile. Ces crimes, prévus dans le code pénal français, sont notamment les suivants (…) les atteintes à la vie, comme le meurtre, l’extermination d’un groupe de personnes, les attaques dirigées contre la population et les biens civils, le fait d’affamer les populations et de les priver de leurs moyens de survie (…) ». Les documents de l’office français de protection des réfugiés et apatrides, OFPRA exige que « toute personne bénéficiant de la protection de l’OFPRA a l’obligation de se conformer aux lois et règlements de la République française ainsi qu’aux mesures prises pour le maintien de l’ordre public. » La Convention de Genève, à son tour, précise dans son article 2 les « OBLIGATIONS GÉNÉRALES ». Ainsi, tout réfugié a, à l’égard du pays où il se trouve, des devoirs qui comportent notamment l’obligation de se conformer aux lois et règlements ainsi qu’aux mesures prises pour le maintien de l’ordre public ». La convention de Genève est aussi claie sur un point important : elle refuse le statut de réfugié politique à quiconquea commis un crime contre la paix, ou toute personne qui se soit renduecoupable d’agissements contraires aux buts et aux principes des NationsUnies.

En France, le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, Ceseda, « prévoit également la fin du statut de réfugié ou du bénéfice de la protection subsidiaire en cas notamment de menace grave pour la sûreté de l’État ou pour la société. » Autant de textes limitant les activités des demandeurs de l’asile politique ou des refugiés et que les pays signataires de la Convention de Genève continuent à fouler au pied et à mépriser particulièrement quand il s’agit de pays africains, maghrébins notamment. L’on se rappelle le cas de l’ancien consultant en intelligence informatique, Edward Joseph Snowden. Aucun pays, hormis la Russie et le Nicaragua, n’a daigné lui offrir l’asile politique en dépit de la menace qu’il courrait chez lui aux USA, le seul pays qui lui a ouvert les portes de sa représentation diplomatique fut la Russie. Snowden était cependant interdit de s’exprimer et encore moins faire de la politique. Par contre, il est établi pour Amir dz, Zitout et Ferhat M’henni leur implication dans un vaste réseau qui a commandité des actes criminels en Algérie et qui est d’ailleurs financé par le Makhzen.  Entre Snowden et Ferhat, Hichem ou Zitout, c’est tous les intérêts que représentent les uns et la menace que représente le premier, qui fait la différence. Ce qui mène fatalement à la politique des deux poids deux mesures, guerre de 3eet 4egénération oblige.

Azzedine Belferag

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *