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Abdelkader Soufi, analyste politique : «Le Maroc est un Etat voyou entre les mains de l’entité sioniste»

Le Maroc est un Etat voyou et un voisin auquel on ne peut faire confiance, a indiqué hier l’analyste politique Abdelkader Soufi.

Invité à s’exprimer sur les ondes de la première chaîne de la Radio algérienne, Abdelkader Soufi a expliqué que la « décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec ce pays était logique et intervient au moment opportun aux vus des aspirations du peuple algérien et après de multiples trahisons du royaume ». L’intervenant qui a noté que l’Algérie n’a pas d’ennemi étant un pays agissant dans le tiers monde qui a forgé ses principes de défense de la liberté des peuples à l’instar de sa position de principe intangible sur le droit du peuple palestinien à jouir de son Etat.

Abdelkader Soufi rappellera par ailleurs que le Sahara Occidental est une question de décolonisation inscrite à l’ONU depuis 1963 appuyée par tous les pays africains indépendants à cet époque, précisant qu’« en 1973, l’Algérie, la Mauritanie et le Maroc ont joué un grand rôle dans le soutien à la lutte d’indépendance du territoire de la Seguia El Hamra et de l’Oued El Oro. Mais, en 1975, alors que l’Espagne a quitté ce territoire,  le Maroc, par injonction étrangère,  a envahi le Sahara Occidental via ce qui est connu par la marche verte qui a ainsi dévoilé les ambitions expansionnistes du royaume ». Ce qui est plus important dans cette affaire, ajoute l’orateur, est que la position algérienne est restée inchangée et notre pays a continué à soutenir le droit du peuple sahraoui dans sa lutte pour le recouvrement de son indépendance.

Relevant, par ailleurs, un discours officiel contradictoire des autorités marocaines, l’analyste politique Abdelkader Soufi a affirmé que « le Maroc est un pays voyou et un voisin non digne de confiance » , ajoutant que ce pays « a réussi à instaurer des relation tendues avec tous ses voisins et même des pays européens comme la France, l’Espagne et l’Allemagne ». L’orateur a cité des exemples de ce qu’il a qualifié d’une longue histoire de trahisons en commençant par celle du Sultan du Maroc qui a, selon lui, « trahi l’émir Abdelkader et bien plus tard celle de l’émir El Hassan qui a joué un rôle dans le détournement de l’avion qui transportait les chefs de la révolution algérienne contre le colonialisme ». Après l’Indépendance, rappelle encore l’analyste, « le Maroc a lancé ce qui est connu par la guerre des sables en 1963 avant de chasser du Maroc en 1976 quelques 200 000 Algériens après les avoir spoliés de leurs terres.   Ce qui fait de ce pays, une plateforme pour tous les ennemis de l’Algérie, l’entité sioniste en tête ».

Enfin, abordant les déclarations du ministre des affaires étrangères de l’entité sioniste à partir de Rabat, Abdelkader Soufi a affirmé que « ces propos passeraient inaperçus s’ils n’étaient pas prononcés dans un pays voisin qui utilise hélas ses relations avec l’entité sioniste contre l’Algérie et pour influer sur les résolutions de l’ONU sur le conflit sahraouié. Mais, conclut Abdelkader Soufi, « le Maroc se trompe, car il est devenu   dépourvu de sa souveraineté ».

Akli Amor  

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