Cour d’Alger :Report du procès de Mahieddine Tahkout au 19 septembre

Le procès de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout a été reporté, hier, par la Cour d’Alger. L’affaire qui implique l’homme d’affaire poursuivi pour corruption aux côtés d’anciens responsables sera ainsi réexaminé19 septembre prochain à la demande du collectif de défense, ajoute la cour qui précise qu’elle  a été réinscrite au rôle de la sixième chambre pénale de la Cour d’Alger, après que la Cour suprême ait rejeté, en mai dernier, tous les recours introduits par les accusés et accepté celui du parquet général concernant la décision rendue pour certaines accusations et la peine prononcée pour certains accusés le 18 novembre dernier. Les pourvois en cassation présentés par les parties civiles et le juriste du Trésor public ont été acceptés dans la forme et dans le fond.

A rappeler par ailleurs que la Cour d’Alger avait, le 18 novembre dernier, condamné l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout à14 ans de prison ferme et les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal à une peine de cinq 5 ans de prison ferme. Les anciens ministres Youcef Yousfi et Amar Ghoul quant à eux  ont écopé de 18 mois de prison avec sursis et l’ancien ministre Abdelghani Zaâlane a été acquitté.Cette décision est pour rappel rendu définitive par la même cour.

Au sujet de cette affaire justement, « la Cour suprême a rejeté les recours de tous les accusés et accepté celui du parquet général concernant la décision rendue pour certaines accusations et la peine prononcée pour certains accusés. Les pourvois en cassation présentés par les parties civiles et le juriste du Trésor public ont été acceptés dans la forme et dans le fond ». Ce qui faitsait donc que « la décision prononcée par la Cour de justice d’Alger en date du 18 novembre 2020 est définitive dans l’action publique (détention-amende-confiscation) et applicable concernant Mahieddine Tahkout et tous ceux dont le recours n’a pas été accepté par le procureur général », indique-t-on de même source.

A noter enfin que de nombreux hommes d’affaires qui se sont enrichis durant le reigne de Bouteflika sont sous le coup de condamnations pour des affaires de corruption et de dilapidation de biens publics et surtout de blanchissement d’argent. Le detrnier a être rattrapé par ces affaires est l’ancien direcreur de Sonatrach  qui a récemment été extradé des Émirats arabes unis pour être jugé en Algérie.

Akli Amor