«Moute wakaf !»
Le Comité international olympique vient de sanctionner le judoka Fathi Nourine et son coach Benyekhlef à dix ans de suspension. En somme c’est une fin de carrière à l’international qui vient d’être signifiée aux deux athlètes algériens qui ont refusé de combattre un judoka de l’entité sioniste. Ben écoutes, le jeu valait bien la chandelle, Ya Si Fathi et ton waza-ari, waza-ari, ippon, tu l’as eu hors du tatami. Alors « moute wakaf ! » Et puis franchement, tu ne peux pas gagner à tous les coups et une seule victoire te suffit, celle d’avoir méprisé un petit colon squatteur quelque part en terre de Palestine. Bezzaf, n’en demande pas plus ! Il y a des combats dont la victoire est savourée à long terme, elle est sans médaille certes mais permet d’avoir quelque chose à raconter à ses enfants et petits-enfants, qui eux, à leur tour la raconteront aux leurs. N’est-ce pas donc suffisant ?
C’est une éternelle victoire qui doit te rendre fier pour ne pas trop accabler ton pays. Mais bon, il te restera encore et toujours ta patrie où tu pourras pratiquer ton sport indéfiniment et former de jeunes Fathi qui iront revendiquer haut et fort ton statut à l’international. Ils pourront même affronter des judokas palestiniens une fois leur pays libéré, inchallah ! Alors je répète, « moute wakaf » ne te couche surtout pas, pas maintenant !