Développement des PME : Une cartographie des projets d’investissement
Selon les statistiques de l’Anade, les dossiers de 10.099 entreprises en faillite sont actuellement étudiés au niveau du Fonds de garantie.
« Les PME existent dans tous les secteurs de la vie activant pour créer des emplois sur le plan social et offrir des services et des produits sur le plan économique », a estimé hier Fateh Sid, chargé de communication à l’Agence nationale d’appui au développement de l’entrepreneuriat(Anade). Invité à s’exprimer sur les ondes de la première chaine de la Radio algérienne, celui-ci également rappelé que « l’Etat a institué de nombreux dispositifs et de nombreux programmes visant l’accompagnement des entreprises créées qui sont en difficulté parallèlement à la mise sur pied de mécanismes à même de créer un climat favorable pour le développement des PME créée actuellement via notamment la création d’une cartographie nationale des projets ».
« Afin d’éviter la surcharge dans certains créneaux d’investissement, la cartographie permet de lister les entreprises à créer dans une région et des entreprises porteuses dans d’autres », a expliqué M. Sid qui a insisté sur « le préalable de procéder avant de créer des entreprises à une étude minutieuse du marché pour éviter la disparition ». Aussi, ajoute-t-il, l’accompagnement le plus important consiste, d’une part, à mettre à la disposition des porteurs de projets de tous les renseignements et informations relatives aux créneaux visés par leurs investissements.D’autre part, « ces porteurs de projets reçoivent une formation technique qui lui permette de lancer et de gérer son entreprise qui va évoluer dans un environnement concurrentiel », explique le même responsable.Dans cette optique justement, fait savoir M. Sid, « une convention a été paraphée avec le secteur de la formation professionnelle afin d’intégrer dans son offre des formations des cursus visant la promotion de l’entrepreneuriat dans tous les domaines de la vie économique ». Évoquant l’investissement et l’entrepreneuriat dans les wilayas du Sud, des Hauts plateaux et des zones d’ombres, le chargé de communication de l’Anadea fait remarquer que « le Sud présente des richesses et des atouts tels que l’exploitation minière ainsi que l’agriculture, les industries agroalimentaires et de transformation pour les Hauts plateaux et enfin une étude lancée pour déterminer les activités à lancer dans les zones d’ombre ». « L’approche nouvelle cadrant avec la stratégie du nouveau plan de relance économique fait que la création de ces entreprises obéira préalablement aux besoin de chaque région contenue dans la cartographie des projets », a fait savoir l’intervenant qui a cité l’exemple des projets relatifs au transport qui ne cadrent plus avec l’approche de l’Anade qui mise désormais sur les entreprises productrices de richesses. « Les financements traditionnels doivent être revus et améliorés », a fait savoir M. Sid qui a signalé les difficultés des financements triangulaires tout en insistant sur le nécessairepassage à la numérisation de tous les secteurs.
Enfin, le responsable de l’Anade a fait savoir que « les dossiers de 10.099 entreprises en difficultés se trouvent actuellement en étude au niveau du fond de garantie. Une fois le travail accompli, ce fond sera remplacé ».
Akli Amor