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Disparition de 4.000 compteurs d’eau à l’ADE d’Annaba : Les sept mis en cause devant le juge d’instructions

Après sept ans d’investigations, les septprésumés mis en cause dans le vol de 4.000 compteurs à eau appartenant à l’Algérienne des eaux, vont être auditionnés le 12 octobre en cours, par le juge d’instruction de la deuxième chambre du tribunal correctionnel d’Annaba, apprend-on de source judiciaire. Un ex-directeur d’unité, un ex-chef de centre, un)ex chef de service commercial, un chef de service technique et un chef de département en retraite ainsi que deux magasiniers sont impliqués dans cette affaire, a précisé notre source. Le scandale a éclaté en 2015, suite à une plainte déposée par la directrice de l’unité ADE d’Annaba de l’époque, faisant état de la disparition de compteurs d’eau. Aussitôt une information judiciaire a été ouverte et une enquête a été ouverte par les éléments de la brigade économique et financière, relevant de la Sûreté de wilaya d’Annaba. Au bout des investigations,   les équipements volés qui portaient pourtant  le sigle  de l’ex-société de l’eau et de l’assainissement d’El Tarf  (SEATA), avaient été retrouvés dans plusieurs chantiers de promotions immobilières privées et sur le marché informel, dans plusieurs wilayas du pays et même en Tunisie, a fait savoir la même source.  Le préjudice est de 1,3 milliards de centimes, représentant le coûtdes  4.000 compteurs d’eau importés par la société qui avaient été volés du magasin de l’ADE, a souligné ladite source. Il faut rappeler que ce scandale n’est pas le premier du genre pour cette société publique. En 2016, un scandale avait secoué à l’époque l’Algérienne des eaux, suite à la découverte d’un trou financier. Une affaire impliquant plus d’une vingtaine de cadres et d’employés, dont quatre avaient écopés de quatre ans de prison ferme, pendant que les autres avaient été condamnés à un an avec sursis. Le tribunal correctionnel d’Annaba avait reconnu les mis en causes dans l’affaire, coupables de détournement de fonds publics, de mauvaise gestion et de négligence. Le préjudice subi par cette entreprise publique a été estimé par une expertise financière à quelque 160 millions de dinars.

S. Chahine

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