Buté comme un Algérien
Tu me cherches, tu me trouves ! Voila, c’est aussi simple que ça ! Je te prends le oued, je remettrais ma fameuse kachabiya à rayures, je demanderai à ma chérie de me préparer une bonne galette de tamina pour tenir un siège s’il le faut et on verra si c’est casher ou pas, ya hallouf ! Ici, c’est l’Algérie, notre label c’est « maaza walou tarate », agrémenté d’un soupçon de « taghananet ». Et ça, on te le dit sans même attendre le retour de tonton « Chane » avec ses nouveaux joujoux anti -hallouf. Car, entre un peuple qui a passé sa vie à lutter et une bande de shlomo connue pour ses fuites depuis la nuit des temps en pleurant face à un mur, il y a toute une terre sainte spoliée. Alors, cherches et tu trouveras ! Et pour l’autre là, le petit Manu, pour sauter de l’âne d’Israël au coq gaulois qui passe son temps à chanter les pieds dans la gadoue, il doit livrer, dar dar, le vieux hallouf et ses marcassins qu’il abrite dans sa porcherie, en guise d’amende honorable, sinon walou, nada, nienté, oulach smah oulach. Nous sommes un peuple buté, il faut relire l’histoire du monde. Voila qui est dit !