Constantine Disrupt : Ouverture de la conférence régionale sur les Startups
La conférence régionale sur les start-ups s’est ouverte mardi à Constantine.
Annoncé, il y’a quelques jours par le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des startups, « Constantine Disrupt » est un événement consacré exclusivement aux startups, aux porteurs de projets innovants et aux experts en technologie ainsi qu’aux étudiants. Les travaux de cette conférence régionale qu’abrite la salle Zénith de Constantine, visent à stimuler l’écosystème de l’innovation au niveau de la région l’Est du pays. Un programme riche en thématiques, dont la biotechnologie, l’intelligence artificielle et l’Internet des objets (IoT/ Industry 4.0), entre autres a été élaboré pour cet évènement. Des thèmes qui feront l’objet de conférences, animées par des experts algériens et étrangers, conviés pour l’occasion. En marge de cette conférence, une exposition dédiée aux startups activant dans l’Est algérien et un concours autour des thèmes précités, seront organisés. Il est à noter quecette conférence organisée dans la wilaya de Constantine, en faveur des startups de la région Est du pays, est la troisième du genre. Elle intervient, convient-il de le rappeler, après deux conférences régionales, organisées déjà, par le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’économie de la connaissance et des startups dans la zone Ouest du pays à Oran et le dans le Sud à Ghardaïa. Il faut noter que ces conférences qui s’inscrivent dans le cadre de la concrétisation des objectifs du plan d’action. Le gouvernement s’est engagé à travers l’élaboration d’une loi-cadre sur l’économie de la connaissance, à la mise en place d’une stratégie nationale de transfert technologique ainsi que la mise en place des mécanismes pour le financement des travaux de prototypage et de recherche et développement au profit des startups. Outre cela, le même plan d’action porte aussi sur la mise en place d’incitations fiscales, pour encourager les entreprises à investir dans la recherche et développement, la mise en place d’un cadre réglementaire régissant les dépenses, qui peuvent être qualifiées de dépenses R et D en entreprise, ainsi que la mise en place de mesures incitatives pour encourager les thèses de recherche en entreprise. Au-delà, il s’agit également de renforcer l’économie de la connaissance. Ainsi le plan prévoit la mise en place d’un mécanisme pour soutenir le dépôt de brevet à l’international, l’encouragement du recrutement de main-d’œuvre hautement qualifiée dans les entreprises, la création du statut de chercheur en entreprise et la digitalisation des procédures de dépôt de brevets, la création d’un réseau national de « Business Angels », de représentations régionales du « Algerian Startup Fund » et le lancement du programme d’accélération des startups via l’accélérateur public « Algeria venture », entre autres. En somme, le gouvernement s’engage, à travers son plan d’action, à promouvoir l’écosystème des startups compte tenu de son rôle clé dans le développement de l’économie numérique.
Sofia Chahine