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Médias électroniques : 140 déclarations au premier semestre de 2021

Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer a fait état hier dans un entretien paru au journal électronique « Akhbar Dzayer » de « 140 accusés de réceptions de déclarations de site Web  délivrés durant le premier semestre de l’année 2021 en cours ».  « Ce nombre de sites Web domiciliés et hébergés  localement et avec un nom de domaine.dz sont l’indice que le ministère de la Communication a atteint son objectif tracé », a précisé M. Belhimer qui a expliqué que « le décret exécutif portant l’organisation de l’activité de la presse électronique vise à encadrer et organiser ce domaine afin de mettre un terme à l’anarchie régnante et à protéger les travailleurs activant dans ce créneau ».  Le ministre de la communication a estimé que « la loi n’est pas encore parvenue à maîtriser les implications et l’impact de ces médias faciles d’accès sur la vie en général », précisant que « malgré sa capacité à transmettre l’information le plus rapidement, il n’en demeure qu’il reste encore très difficile de parvenir à la protection des personnes y activant ». Par contre, ajoute-t-il, la presse électronique peut être un acteur important dans les efforts de démocratisation et la moralisation de la vie publique.M. Belhimer a indiqué à ce sujet que « le responsable du site ou du média électronique est tenu par le décret en question de déclarer, via un document à remplir, son journal dans un cadre garantissant la liberté d’investir dans le créneau de la presse électronique. Dans son article 6, la loi stipule que le journal ou le média électronique  est tenu d’être hébergé et domicilié en Algérie », fait-il remarquer tout en rappelant qu’après huit ans d’exercice dans l’anarchie, la loi vient ainsi mettre de l’ordre dans ce domaine en permettant aux médias en question d’exercer dans un cadre légal.La loi sur la publicité qui représente actuellement l’un des principaux chantiers du ministère de la Communication, explique M. Belhimer,  qui a estimé que dans sa globalité, l’accès à la publicité des médias électroniques ne diffère pas beaucoup des règles régissant ce volet dans la presse écrite.   Un accès défini en partie par le décret exécutif régissant ce domaine et par le nombre de lecteurs ou de visiteurs du média », a affirmé le ministre de la Communication qui a rappelé les ateliers lancés le mois de février 2020 suite à l’instruction du président de la république visant à mettre de l’ordre dans le secteur des médias électroniques.  Enfin, mettant l’accent sur la stratégie nationale fondée sur la production d’un contenu électronique national se trouvant sur le territoire national, M. Belhimer a assuré que l’Etat est engagé à accompagner et organiser ce créneau via un cadre juridique adapté lui permettant de préserver ses acquis ».

Akli Amor 

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