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Hocine Cherhabil, ministre de la Numérisation et des Statistiques : Le 6e recensement général de la population au premier semestre 2022

Le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil, a lors de son intervention à la cérémonie d’installation du Conseil national des statistiques, présidée par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, annoncé, hier, la prochaine organisation du sixième recensement général de la population et de l’habitat durant le au premier semestre de l’année 2022 avec pour l’utilisation, pour la première fois, des technologies numériques (tablettes numériques), dans la collecte et le traitement des données au lieu des questionnaires en papier. Rappelant que l’Algérie avait effectué son premier recensement de la population et de l’habitat en 1966, Hocine Cherhabil a estimé que cette « tradition et un engagement » pour l’Etat qui l’effectue tous les dix ans, au regard de son importance socioéconomique. Soulignant « le rôle pivot qui lui manquait ces dernières années pour qu’il puisse imposer sa présence nécessaire au sein du système des statistiques », le ministre de la Numérisation et des Statistiques a estimé que « l’activation du Conseil national des statistiques contribuera à la relance et à l’orientation du système national des statistiques vers la réponse efficace aux besoins socioéconomiques ». Un système des statistiques devenu, ajoute-t-il, « plus complexe au vu de la demande urgente et croissante des différents utilisateurs de statistiques au niveau national, d’une part, et de la nécessité de se conformer aux normes internationales et fournir des données fiables à même d’améliorer le classement de notre pays dans les systèmes de classement de diverses instances internationales, d’autre part ».

Toujours dans l’optique d’améliorer son apport, le ministre a fait part de la révision de la composition de son conseil pour « élargir le nombre de ses membres en augmentant le nombre de personnalités ayant des qualifications et des connaissances dans le domaine des statistiques de 5 à 10 experts qualifiés et sélectionnés sur la base de critères objectifs, conformément au dernier amendement du décret exécutif portant organisation et missions du Conseil national des statistiques ». Une nouvelle composition qui permet, ajoute-t-il, au Système de «  contribuer à la réévaluation du système national des statistiques et à émettre les recommandations nécessaires susceptibles de permettre d’opérer les réformes nécessaires pour conférer à la fonction statistique davantage de fiabilité et restaurer sa place d’outil essentiel pour les autorités publiques dans le suivi de la performance du Gouvernement et la prise de décision aux niveaux central et local ». Un conseil qui doit aussi participer à la machine du développement en accompagnant l’Office national des statistiques (ONS) dans sa modernisation afin de lui donner un rôle prépondérant en matière de production d’informations statistiques tout en élargissant ses missions à d’autres domaines liés à la recherche, à la prospection et à l’introduction des technologies numériques dans les méthodes de collecte et d’analyse, préconise Cherhabil qui a estimé que « la donnée statistique avait dépassé sa fonction médiatique pour devenir un outil capable de véhiculer une image positive ou négative de chaque pays sur le plan international grâce à l’importance de cette ressource dont nous devons accélérer le développement et l’exploiter convenablement ». Une plateforme numérique dédiée à cette opération a d’ailleurs, rappelle-t-il, été créée pour assurer l’utilisation appropriée et en temps réel des données statistiques collectées au niveau local par les Hautes Autorités et les différents secteurs concernés. 

Kamel Nait Ameur

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