FAF : Amara lâche Bahloul
Le président de la Fédération algérienne de football, Charaf Eddine Amara, s’attaque, désormais, à ses opposants, l’un après l’autre.
Après avoir décidé, dimanche, de se passer des services du secrétaire général, Mohamed Saâd, qui n’est plus en poste depuis ce jour-là, le tour est venu à Amar Bahloul. Depuis lundi, ce dernier n’est plus vice-président sur décision de Amara, puisque cela fait partie de ses prérogatives, inscrites dans statuts de l’instance fédérale. Et selon des sources, Bahloul va sauter aussi du poste de coordinateur des Ligues. Seulement, en tant que membre du Bureau fédéral, l’ancien président de la Ligue d’Al Tarf ne bougera pas, puisqu’il est élu au même titre que Amara. Les décisions de ce dernier ne sont pas fortuites, puisque entre les deux hommes, le courant ne passe pas, et Amara accuse Bahloul d’être l’instigateur du mouvement de rébellion entamé au niveau du Bureau fédéral depuis quelques temps. Amara, et après avoir pris cette décision, s’attend à une réplique virulente de la part de Bahloul, et des sources affirment que cela ne devrait pas tarder. Dimanche, ce dernier était présent à la réunion du BF en présentant son rapport. Le lendemain, il s’est absenté et c’est à ce moment-là que Amara a fait l’annonce aux membres réunis. Il a aussi annoncé la désignation de Mohamed Maouche en tant que vice-président. Mais la désignation de ce dernier risque de provoquer la colère des autres membres du BF, lesquels affirment que l’ancien joueur de la glorieuse équipe du FLN n’a pas l’étoffe pour occuper ce poste. On estime qu’il est plus indiqué pour un poste d’honneur qu’autre chose. Au train où vont les choses, il faut dire que le « dîner de réconciliation » organisé par Amara il y a quelques jours de cela avec les membres contestataires du BF n’a pas apporté grand-chose. Le calme était revenu l’espace de quelques jours avant que les conflits ne refassent surface. Et la situation ne risque pas de s’arrêter là, puisque plusieurs dossiers risquent de remettre les choses encore dans une situation pire. Jusqu’à l’heure, Bahloul observe un silence radio. S’agit-il du calme qui précède la tempête ? Waint and see.
Abderrahim Mahious