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CR Belouizdad : Ça s’agite entre les dirigeants  

Au moment où les dirigeants du triple champion d’Algérie en titre tentent, chaque fois d’apporter des démentis, la situation en interne n’est guère rassurante. 

Ce jeudi, le rendez-vous était pris entre Mohamed Benelhadj, le président du conseil d’administration de la SSPA du CR Belouizdad, et les journalistes, pour une conférence de presse au siège du triple champion d’Algérie en titre, sis à Saïd Hamdine. Mais ce rendez-vous n’aura finalement pas lieu. On a fait savoir que le PCA a été testé positif au Covid-19, mais il se trouve que la raison est toute autre. Des sources font état d’une prise de bec qui a eu lieu entre Benelhadj et certains dirigeants et personnes influentes dans l’entourage du club. Cela est intervenu après les déclarations du PCA, lundi soir, sur la page officielle du club, puisque l’on estime que Benelhadj a agi comme bon lui semble, en évoquant le cas de Paqueta, les deux nouvelles recrues, Alexis Guendouz et Idris Saâdi, en plus des départs et maintien des joueurs. Les dirigeants avaient, pourtant, décidé de présenter tous les joueurs recrutés à la fois. Et ce n’est pas tout. En évoquant le cas de Islem Bouloudène, le milieu de terrain du NAHD qui devrait faire son come back au Chabab, Benelhadj a été accusé par ses collaborateurs de faire « un ratage », étant donné que le joueur n’a encore rien signé et il est encore sous contrat avec le Nasria. Selon des sources, entre le PCA et les autres dirigeants, dont un ex, le ton est monté jusqu’à ce que Benelhadj ait décidé d’annuler le rendez-vous d’aujourd’hui. Même avec Charaf Eddine Amara, le président du conseil  d’administration n’est pas en odeur de sainteté. On affirme que les dernières déclarations de Marcos Paqueta, sur une chaîne de télévision privée, ont provoqué la colère du PDG du Groupe Madar-Holding, qui s’est senti, quelque part, trahi par Benelhadj. Entre les deux hommes, le ton est monté, et Amara se rend, une fois de plus, à l’évidence, que Benelhadj n’est pas la personne la mieux indiquées pour prendre les commandes du club. Mais comme déjà rapporté sur ces colonnes, Amara ne trouve toujours pas le meilleur moyen pour l’évincer, sachant que ce n’est pas lui qui l’avait installé dans ce poste, mais qu’il lui a été imposé. Cette nouvelle tournure témoigne, une fois encore, qu’au niveau de l’administration du club, les choses ne tournent pas rond et il va falloir, donc, trouver le meilleur moyen pour que cela soit réglé dans les meilleurs  délais et permettre au club d’avancer dans le sens souhaité par ses fans.

Abderrahim Mahious 

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