Annaba : Le téléphérique opérationnel avant l’été
À l’arrêt depuis la fin janvier 2019, le téléphérique Annaba-Seraidi, sera remis en service avant la saison estivale.
Lors de sa visite d’inspection, ce jeudi, à la station du téléphérique sis Bouhdid, le wali d’Annaba, Djamal Eddine Berrimi, s’est montré ferme quant à la réception de ce moyen de de transport, dans les délais les plus brefs. Lancés il y’a plus de six mois, les travaux de réparation du téléphérique reliant la commune d’Annaba à Séraidi, affichent une cadence satisfaisante. Un constat qualifié de positif par le wali qui ne s’est pas empêché de souligner que l’arrêt de ce moyen de transport n’a que trop duré . « Le temps n’est plus aux estimations mais, aux actes concrets », a lancé le wali à l’intention de l’entreprise chargée de l’opération de réparation. Le premier responsable de la wilaya d’Annaba a expliqué qu’« il s’agit d’une opération de réparation pour la remise en service du ce projet déjà existant… ». À croire les instructions du commis de l’État, il est prévu que ce moyen de transport et de tourisme redémarre, si tout va bien, au cours de l’été prochain, après l’achèvement des travaux de réparation. Une enveloppe financière de 30 milliards de cts a été allouée pour la remise en état de marche de ce moyen de transport, dont les travaux ont été confiés à l’Entreprise de transport algérien par câbles (Etac). Signalons que la décision de la réhabilitation du téléphérique fait suite aux instructions du ministère des Transports de remettre en état de marche tous les téléphériques de plusieurs wilayas et qui sont en panne depuis plusieurs années, y compris celui d’Annaba. La nouvelle a été accueillie avec un grand soulagement par la population de Seraïdi notamment. En effet, au bonheur des 8.000 habitants de cette station balnéaire, nichée à 900 mètres sur les hauteurs du mont Edough, le téléphérique sera à nouveau opérationnel dans les prochains mois. Par ailleurs, il est à noter qu’avec 2.500 usagers de ce moyen de locomotion, qui assure la liaison entre Annaba-Séraidi sur un linéaire de 4 km, sera d’un apport financier considérable pour les deux communes et, par conséquent, au Trésor public. Surtout que l’APC de Séraidi, encore plus qu’Annaba, n’a pratiquement pas de rentes financières, faute de détermination du patrimoine immobilier entre autres, pouvant générer des recettes financières devant contribuer, un tant soit peu, au financement de projets relevant du développement local.
Sofia Chahine