Bousbaa lezrag avait donc raison !
On a demandé à Louisa si on fait la guerre, en 1954, elle a enfin répondu…en décembre 2021 !
Sacrés révolutionnaires…du dimanche !
Quand on disait aux gens que l’ennemi est à nos portes, certains nous traitaient de « bousbaa lezrag », de « pros Tebboune » et riaient à l’idée des « ayadi kharidjiya » et j’en passe. Le temps a fini par nous donner raison et à rendre à la raison certaines, pas encore toutes les brebis égarées entre Paris et Rabat. Certains adeptes de « madanya, machi aaskariya » viennent de se rendre compte des « plus grands dangers qui guettent notre région en général et notre pays en particulier, du fait de la présence y compris militaire, de l’entité sioniste à nos frontières Ouest». Ah bon ! Il y a des Shlomo à nos frontières, tiens donc, on ne le savait pas ! Pas plus qu’on n’ignorait pas qui finance qui et qui souffle à qui les mots d’ordre genre « moukhabarat irhabiya ». Ça, on le savait, contrairement aux autres qui le savaient aussi mais s’en moquaient car nos intérêts divergent tout comme le hirak originel et le hirak pensé, dessiné par nos amis extras frontaliers et traduit par les « supra nationalistes » ! Nous étions du même port mais pas du même bord. Nous avions eu notre hirak, ils ont eu le leur, celui de Fafa, du Makhzen et de Shlomo. Alors arrêtez de crier au loup maintenant qu’il est presque dans la bergerie et assoupissez-vous sereinement, nos vaillants soldats veillent au grain. Quant à vous, vous serez jugés par l’Histoire pour avoir pactisé avec l’ennemi et avoir appelé à l’intervention étrangère ! Comme disait le vieux dicton bien de chez nous, pur algérien, « tessayah wtaaraf emmaliha » (c’est au bêlement que les brebis reconnaissent leurs petits).