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Affaire Condor : 2 à 5 ans de prison contre les frères Benhamadi

Le pôle économique et financier près le tribunal de Sidi M’Hamed à Alger a prononcé, hier, des peine allant de deux à cinq années de prison à l’encontre les frères Benhamadi, propriétaires du groupe Condor et l’acquittement en faveur d’anciens cadres de l’opérateur mobile Mobilis. Le juge a prononcé un peine de cinq années dont deux avec sursis contreOmar Benhamadi, assortie d’une amende d’un million de dinars, pour « conclusion de marchés illégaux et obtention d’indus avantages ». Poursuivis pour les mêmes chefs d’inculpation, Abderrahmane Benhamadi, a écopé de quatre années de prison dont deux avec sursis assortie d’une amende d’un million de dinars, tandis que Smail Benhamadi, a été condamné à une peine de deux années de prison assortie  d’une amende de un million de dinars Les sociétés « Travocovia » et « GB Pharma », appartenant au groupe Condor, doivent s’acquitter chacune d’une amende de quatre millions de dinars et verser In Solidum un montant de 10. 000 dinars au Trésor public. Saad Damma et Ahmed Choudar, anciens directeurs de la société Mobilis et Mohamed Salah Daas, ancien responsable de la même société publique ont bénéficié d’un acquittement au même titre que Mohamed Hattab ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, poursuivi dans cette affaire en sa qualité d’ex-secrétaire général de la wilaya d’Alger, qui a également bénéficié d’un acquittement.Quant aux autres accusés dont des responsables des directions des transports, certains ont écopé d’une année de prison ferme assortie d’une amende d’un million de dinars et d’autres ont par contre bénéficié d’acquittement.

Pour rappel, le 18 novembre dernier, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’Hamed avait requis des peines de prison allant de six à  dix années à l’encontre des frères Benhamadi, propriétaires du groupe Condor, poursuivis avec quarante cadres pour plusieurs délits dont ceux relatifs à la dilapidation de deniers publics, incitation d’agents publics à exploiter leur influence pour l’obtention d’indus avantages et financement occulte de partis politique.Le procureur de la République avait également requis des peines de prison ferme de six années à l’encontre de l’ancien P-DG de Mobilis, Mohamed Habib et cinq années pour son successeur à la tête de cette entreprise, Ahmed Choudar et cinq années de prison ferme contre l’ancien ministre de la jeunesse et des sports Mohamed Hattab.

Boubekeur Amrani

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