Relance de l’investissement : Cap sur la levée des contraintes bureaucratiques
« Le président de la République compte apporter de grandes améliorations au climat des affaires dans notre pays afin de permettre aux opérateurs et aux investisseurs de travailler dans de meilleures conditions et loin de la bureaucratie », a assuré hier lors d’une émission sur la radio nationale Chaîne 2, le médiateur de la République, Brahim Merad. Celui-ci a également indiqué que l’année 2022 qui vient sera consacrée à la relance du secteur économique et du secteur industriel.
M. Merad a ainsi fait savoir qu’il a été instruit de la mission par le président de la République d’accompagner les chantiers destinés à réaliser ces objectifs en étant sur le terrain pour lever tous obstacles qui entravent la réalisation de cette dynamique en se dressant devant les opérateurs et les investisseurs », ajoutant au même sujet que « quel que soit le nombre élevé de dossiers d’investissements souffrants d’entraves administratives et bureaucratiques, l’Etat reste engagé à les accompagner jusqu’à l’étape de l’exploitation. D’ailleurs, fait-il savoir à ce sujet, de nombreux dossiers en attentes de lancement verront levées les entraves qui les empêchent d’être lancés avant la fin de l’année en cours.
Par ailleurs, toujours dans l’optique de faciliter les démarches administratives en levant les contraintes bureaucratiques, le médiateur de la République a préconisé aux différents départements ministériels engagés dans la relance industrielle particulièrement et économique en général de travailler en concertation et collaboration. Un travail collectif, explique-t-il, qui permettra de trouver des solution à tous ces dossiers en attentes de passer à la phase d’exploitation concrète sur le terrain. Un objectif qui requière, ajoute-t-il, la capacité de l’administration locale à s’adapter aux nouvelles exigences et à s’arrimer aux niveau de la dynamique enclenchée actuellement par les opérateurs économiques en levant, de son chemin, toutes les entraves qui freinent son élan.
Par ailleurs, le médiateur de la République a assuré les investisseurs et les opérateurs que « son instance est présente dans toutes les wilayas et reste constamment disponible à recevoir tous les dossiers d’investissement souffrant de lenteurs administratives. Une présence à laquelle tient beaucoup le président de la république qui suit le dossier avec la plus grande attention.
Enfin, notons que la relance de l’industrie est au centre d’intérêt des pouvoirs publics qui ont déjà organisé une conférence nationale à cet effet il y a juste quelques jours. Le secteur industriel qui ne participe actuellement par un apport de 6% au Produit Intérieur Brut (PIB) doit, selon les objectifs atteindre un taux de 15% dans les deux prochaines années. Une optique qui requiert la mobilisation de beaucoup de moyens afin de parvenir à faire redémarrer les entreprises et les groupes industriels publics parallèlement à l’encouragement du privé via des partenariats avec le secteur public et les partenaires étrangers.
Akli Amor