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Marché pétrolier : Les incertitudes persistent

L’Opep a maintenu hier ses prévisions pour la demande pétrolière mondiale en 2021 et l’an prochain, tout en soulignant l' »incertitude » que continue de faire peser la pandémie de Covid-19 sur le marché. « La reprise attendue en 2021 a été entourée de difficultés, dont certaines devraient continuer l’année prochaine », écrit l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans son rapport mensuel. « L’équilibre attendu du marché continue d’être déterminé par l’évolution de la pandémie de Covid-19, un facteur clef d’incertitude », poursuit le cartel. Les prévisions pour la demande mondiale ont cependant été confirmées à ce stade. Pour cette année, l’OPEP estime ainsi toujours que le rebond de la demande de brut devrait atteindre 5,7 millions de barils par jour (mb/j) pour atteindre une demande mondiale totale de 96,6 mb/j. Toutefois, dans le détail, les chiffres ont été revus en hausse pour le premier semestre et en baisse pour les deux derniers trimestres. Pour le quatrième, l’ajustement reflète « principalement les mesures d’endiguement en Europe et l’impact potentiel du nouveau variant Omicron », explique l’OPEP. Pour 2022, la demande est toujours prévue en hausse de 4,2 mb/j. « L’impact du nouveau variant Omicron devrait être modéré et de court-terme, le monde devenant mieux armé pour faire face au Covid-19 et aux difficultés qu’il cause », estiment les auteurs.

Sur les marchés pétroliers, les cours étaient en petite hausse hier matin. Vers 10H35 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 0,16% à 75,27 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier avançait de 0,11% à 71,75 dollars. Les prix des deux contrats de référence « sont bien orientés lundi (…) dans un contexte d’optimisme croissant » sur les marchés, constate Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, les investisseurs estimant que « la propagation du variant Omicron ne causerait pas de graves dommages économiques ». Les cours du brut s’inscrivent dans la tendance de la semaine passée lorsqu’ils avaient grimpé de 8%, leur meilleure performance hebdomadaire depuis la fin du mois d’août.

R.N.

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