73e anniversaire de la Déclaration des droits de l’Homme : Les engagements de l’Algérie pleinement respectés
L’Algérie respecte pleinement ses engagements en matière des droits de l’Homme, a assuré hier le ministre de la Justice qui a d’ailleurs souligné que la Constitution de 2020 a non seulement consacré le respect de ces droits, mais en garantit la jouissance au quotidien.
Intervenant à l’ouverture de la journée organisée au niveau de l’hôtel Aurassi à l’occasion de la célébration de la 73ème année de la déclaration universelle des Droits de l’Hommes, le ministre de la Justice garde des sceaux, M. Abderrachid Tabi a estimé que l’Algérie a adopté tous les articles contenus dans ce document ainsi que les clauses contenues dans toutes les conventions internationales signées dans ce domaine. Lors de cette journée co-organisée par le Conseil national des droits de l’Homme et le coordinateur des Nations unies en Algérie, M. Tabi a souligné que toutes les constitutions algériennes depuis celle de 1963 jusqu’à celle de 2020, ont pris en charge toutes les questions relatives aux droits humains dont la plus importante est la Charte internationale des droits civiques et politiques ainsi que la Charte internationale des droits économiques et des droits culturels.
Dans son allocution, le ministre de la Justice et Farde des Sceaux a estimé que la constitution de 2020 ne s’est pas suffit de garantir le respect de ces droits humains mais elle s’est étendue au domaine de leur pratique quotidienne sur le terrain en chargeant de cette mission le ministère de la Justice qui s’impose comme le garant et le protecteur contre tout dépassement. La pratique de ces droits par les citoyens passe, ajoute-t-il, par la mise sur pied d’articles dans la Constitution relatifs aux droits individuels en lien direct avec la présomption d’innocence et la garantie de procès équitables et transparents. Des procès équitables consacrant « les principes de légalité pénale et procédurale, permettant le respect des principes du procès équitable énoncés dans le code pénale », a-t-il expliqué.
Il a également cité les garanties assurées par le Code des procédures pénales au niveau de l’instruction judiciaire, en tête desquelles le droit à la défense et au respect des conditions de détention provisoire, étant une mesure exceptionnelle à laquelle recourt le juge d’instruction dans des cas précis si la procédure de contrôle judiciaire s’avère pas suffisante, en plus des audiences publiques et de l’application de la présomption d’innocence et d’autres garanties. La protection des droits de l’homme en matière de Justice, explique le ministre, concerne également le domaine pénitentiaire, à travers « l’humanisation des conditions de détention et le respect des droits des détenus », ainsi que la prise en charge sanitaire, tant sur le plan physique que psychologique sous la direction d’un staff médical et paramédical pluridisciplinaire dont le nombre est de 1.345, en plus de 113 unités d’investigation et de traitement au sein des établissement hospitaliers publiques », assure M. Tabi. Pourle ministrei, la question du respect des droits de l’Homme est traitée par l’Algérie avec une totale transparence et avec les organisations non-gouvernementales, en tête desquelles le CICR, qui a effectué 296 visites aux établissements pénitentiaires ».
Akli Amor