Quatre cas du variant Omicron détectés en Algérie : La vigilance est de mise !
Avec l’apparition de nouveaux cas de contamination au variant Omicron en Algérie et l’augmentation des nouveaux cas de covid-19 recensés quotidiennement, la situation épidémiologique inquiète au plus haut point et impose la plus grande vigilance. D’ailleurs le gouvernement n’a pas hésité à mettre en place un pass sanitaire, afin de parer au pire.
La nouvelle est tombée hier en fin d’après-midi. L’Institut Pasteur d’Algérie a annoncé hier la détection de deux nouveaux cas du variant d’Omicron du coronavirus dans notre pays, ce qui porte le nombre total des cas à quatre. Dans un communiqué publié hier sur sa page Facebook officielle, l’IPA a indiqué que « dans le cadre de l’activité de séquençage des virus SARS-CoV-2 effectuée par l’Institut Pasteur d’Algérie, pour la détection des variants circulants, il a été procédé à la détection de deux nouveaux cas du variant Omicron (B.1.1.529), en Algérie », précisant qu’il s’agit de deux ressortissants algériens, venus de France et du Royaume Uni. Ces deux cas ont été confirmés par séquençage au niveau du Laboratoire de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie, sur tests PCR positifs des concernés, explique l’Institut. L’Algérie enregistre ainsi à ce jour quatre cas confirmés de ce variant. « Considérant le contexte actuel mondial d’apparition des variants du SARS-CoV 2 et de circulation du virus, il est plus qu’impératif de rester vigilant, d’adhérer à la vaccination et de respecter strictement les règles sanitaires de base, à savoir le port du masque de protection, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains, afin de faire face à toute évolution possible, car nous rappelons que plus le virus circule, plus la probabilité d’apparition de variants est élevée », recommande l’Institut Pasteur.
Et cela est loin d’être une formalité. Car avec la propagation rapide du variant Omicron, il faut s’attendre à une apparition prochaine de cas de transmission locale. Il faut dire que le variant Omicron se propage neuf fois plus vite que le variant Delta, lequel reste pour le moment prédominant en Algérie. Or, lorsqu’on se réfèrent à l’expérience du Delta et de quelle manière celui-ci a surpris la population autant que les structures sanitaires en ayant alimenté une troisième vague extrêmement violente, il est aisé de comprendre à quel point nos concitoyens devront renouer avec la vigilance et la vaccination. D’ailleurs les prémices d’une quatrième vague de contamination sont déjà perceptibles avec l’augmentation des cas covid recensés. Ainsi, 261 nouveaux cas confirmés de Coronavirus, 196 guérisons et 09 décès ont été enregistrés durant les dernières 24 heures en Algérie, a indiqué hier le ministère de la Santé. Selon la même source, le total des cas confirmés en Algérie s’élève à 216.637 cas. Le ministère de la Santé a fait savoir également que le nombre des décès a atteint 6.238 cas, tandis que le nombre des patients guéris est passé à 148.985. Par ailleurs, 38 patients se trouvent actuellement en soins intensifs. Pour rappel, le Gouvernement a décidé samedi soir de l’instauration d’un pass sanitaire qui conditionne depuis hier l’accès les lieux de regroupement de personnes, ainsi que l’entrée et la sortie du territoire national.
L’institution d’un pass vaccinal, déjà mis en œuvre pour l’accès aux stades et salles des fêtes et comme condition d’entrée et de sortie du territoire national est obligatoire pour accéder à certains espaces, lieux et édifices affectés à usage collectif ou accueillant du public où se déroulent les cérémonies, fêtes et manifestations d’ordre culturel, sportif ou festif.
Il s’agit des stades et lieux de déroulement des manifestations et compétitions sportives, des salles de sport, infrastructures sportives et piscines, des espaces et lieux accueillant les rencontres, séminaires et conférences, des salles de cinéma, théâtres, musées et espaces et lieux de spectacles, des espaces et lieux de célébration de cérémonies et événements à caractère national et local, des salles, salons et foires d’exposition, des salles des fêtes et des hammams. Des dispositifs seront également mis en place pour intensifier les opérations de la vaccination des fonctionnaires et certains corps des administrations et institutions publiques ainsi que d’autres métiers des secteurs des services et du commerce devant être raisonnablement en première ligne en matière de vaccination et qui se trouvent plus exposés ou susceptibles d’être des vecteurs importants de contamination, a précisé le Premier ministère dans un communiqué.
Chokri Hafed