Algérie – Guinée Equatoriale, ce soir à 20h : Seule la victoire compte
Après un premier semi-échec face à a Sierra Leone (0-0), les joueurs de l’Equipe nationale de football sont dos au mur, étant dans l’obligation de rectifier le tir et imposer leur victoire, ce soir, en donnant la réplique à la Guinée Equatoriale.
Cette rencontre, dont le coup d’envoi donné à 20h, ne sera pas aisée face à un adversaire qui jouera son va-tout, après avoir donné des sueurs froides, lors de la première journée, à la Côte d’Ivoire, malgré une défaite sur la plus petite des marges. Le coach algérien, Djamel Belmadi, l’a si bien dit, hier, en conférence de presse, en rappellant qu’en Afrique, il n’y a plus d’équipes faciles et qu’il va falloir jouer à fond ses matchs. Belmadi, qui a endossé la responsabilité du semi-échec face à la Sierra Leone, est décidé à rectifier le tir et cela passera inéluctablement par des changements qu’il compte opérer dans son Onze de départ face au « Nzalang Nacional ». Des éléments tels que Brahimi ou Belkebla devraient débuter sur le banc des remplaçants, notamment avec le retour de Bennacer, qui a purgé sa sanction, alors que le doute plane toujours sur la participation de Zerrouki, de retour de blessure. Lors de la précédente rencontre, faut-il l’avouer, la zone médiane algérienne n’a pas tourné à plein régime et Belmadi compte y remédier, en apportant deux changements nécessaires. L’importance de la rencontre d’aujourd’hui a poussé Belmadi à imposer le black out, en travaillant dans la discrétion et loin des regards. Il a préféré s’isoler avec ses joueurs, et ces derniers ont la ferme détermination d’enregistrer une première victoire dans ce tournoi. Les enseignements de la contre-performance contre la Sierra Leone tirés, il faudrait se tourner vers le rendez-vous face la Guinée équatoriale, dans un match capital face à un adversaire d’un autre calibre que les Sierra-léonais. Ce match, se jouant en nocturne, aura lieu dans des conditions climatiques clémentes, ce qui arrange les affaires des Algériens, même s’il sera question d’évoluer, une fois de plus, sur une pelouse du stade Japoma se trouvant dans une situation, pour le moins que l’on puisse dire, catastrophique.
Abderrahim Mahious