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Résurgence des cas de covid : Les spécialistes rassurent

Les experts insistent sur la nécessité de s’en tenir aux mesures de préventions, à l’approche de l’hiver qui favorise les maladies respiratoires comme la grippe et le covid-19. Les cas de covid augmentent. Ils estiment qu’l ne faut pas céder la panique, dans la mesure où cette maladie est désormais classée grippe saisonnière.

À l’approche de l’hiver et avec la baisse des températures, les cas de grippe et de covid-19 augmentent. Ce n’est pas une raison pour céder à la panique pour autant, car la situation actuelle est loin de ressembler à la pandémie qui a secoué le monde en 2020 et 2021. Pour le Pr. Lyes Akhamoukh, chef du service des maladies infectieuses à l’EPH de Tamanrasset et membre du comité scientifique de prévention et de lutte contre la Covid, l’Algérie n’enregistre que quelques cas en cette période hivernale. Intervenant sur les ondes de la Radio algérienne, le spécialiste a expliqué il s’agit d’un « pic épidémique, car la Covid est désormais classée comme une grippe saisonnière ». Le spécialiste ajoute que les cas signalés sont atteints du variant Omicron qui, rappelle-t-il, est « moins virulent » comparé au variant Delta. « Avec le variant Omicron, la virulence a baissé. Contrairement au Delta qui touchait même les sujets jeunes, le variant Omicron présente des risques uniquement pour les personnes les plus vulnérables », affirme-t-il.

Même si la situation n’est pas aussi alarmante, la vigilance doit être de mise, insiste l’intervenant qui appelle à la réactivation du « plan hiver ». Il faut, suggère-t-il, adopter le port du masque par les personnes malades et sensibiliser « surtout les personnes à risque » à la vaccination contre la grippe saisonnière et contre le Covid. Le spécialiste en infectiologie rappelle qu’en observant les mesures de prévention, on lutte contre de nombreuses maladies contagieuses, à l’instar de la Covid, la tuberculose, la grippe saisonnière et la rougeole. « Il ne faut surtout pas sous-estimer la grippe saisonnière qui touche un milliard de personnes et cause 600 000 décès à travers le monde », met-il en garde.

Il est utile de noter que l’Organisation mondiale de la Santé avait indiqué l’été dernier suivre des sous-variant de l’Omicron. Cependant, les virus covid enregistrés actuellement sont beaucoup moins virulents que les précédents. Dans une mise à jour des traitements recommandés de la maladie publiée au mois de novembre dernier ; l’OMS a souligné que « les variants actuels du virus responsable de la COVID-19 ont tendance à causer des formes moins graves tandis que les niveaux d’immunité sont plus élevés du fait de la vaccination, d’où une réduction des risques de maladie sévère et de décès chez la plupart des patients ». C’est dans ce contexte qu’elle a actualisé la classification des catégories de patients considérés à risque modéré face au virus. Ainsi, les personnes de plus de 65 ans ; les personnes obèses, diabétiques et/ou atteintes de maladies chroniques, de maladies rénales ou hépatiques ou d’un cancer ; les personnes et les personnes ayant des comorbidités de maladies chroniques auparavant classées en risque élevé ont été reclassées en risque modéré.

Samir Benisid

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