Dis et meurs…aala rouhek !
« Guessab w yensab », Mohzart, en sol mineur !
Comme on dit, à défaut de merle, il faut se contenter de grives. Bouslimani en appelle à la presse nationale pour « contribuer à la réussite du Sommet Arabe et des Jeux méditerranéens ». Oui, je veux bien, Monsieur, mais avec quoi ? Avec quelles armes, quels moyens, quelles informations, quelle Aura ?
Zut ! J’ai encore raté l’occasion de me taire et j’ai trop parlé et vais me faire à coup sûr rabrouer, rembarrer ! Bref, je sens déjà mes oreilles sonner à force de se faire tirer, mais bon, j’assume. Je pars confiant car un « Guessab, yenssab dima », un peu comme cette grive. Alors au diable la retenue, je dis et je meurs comme il a dit lui, Allah yarhmou. Et toujours sur la question des alternatives, et à défaut, on peut toujours se consoler d’un étourneau, tant c’est la dèche et que les vaches sont maigres. Bien que les deux espèces, presse et médias, chantent bien et que la seule différence est que le premier reste petit, noir comme la nuit, juste un bec jaune à lui attirer des ennuis et le second qui se reconnaît à son beau plumage tacheté mais qui finit toujours par attirer les chasseurs.