« Asinus asinum fricat »
« Hélas….C’est un temps où l’on fait la course avec l’âne et le labeur avec le cheval ».
Encore l’âne !
Ça suffit comme ça avec toutes ces insultes envers un être aussi doux, aussi intelligent et aussi dévoué. Trouvez donc un autre animal dans votre zoo qui reflète toutes les tares et péchés que même la boite de Pandore ne peut contenir. Citez donc le renard, le loup, la hyène ou n’importe quel autre prédateur, n’importe quel charognard, il y en a en veux tu, en voilà et laissez donc ce pauvre baudet en paix. Ce n’est sûrement pas lui qui a demandé à participer à la course. Une main indélicate en a décidé ainsi et depuis, l’âne se frotte à l’âne ! Je comprends mieux maintenant le succès des baudets et leur réussite. Finalement, je rejoins l’avis d’un ami, déçu, qui me disait l’autre jour que « la démocratie pour laquelle j’ai lutté depuis Boumediène, qui avait raison en fin de compte, a plus servi à l’émergence de nuisances qu’à la libération des énergies positives du pays, on a juste détaché les chiens au lieu de libérer les hommes ». Place donc aux ânes, à tous les ânes et trinquons à la santé de leurs âniers… Et vogue la galère, vogue !