Pr. Ryad Mehiaoui, membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie : «La situation épidémiologique est stable»
Le Pr. Ryad Mehyaoui, membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie a estimé, hier, qu’il encore prématuré d’évoquer la fin du variant Omicron malgré la stabilité de la situation épidémiologique.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le Pr. Ryad Mehiaoui s’est longuement attardé sur la crise sanitaire en la décortiquant. Il a fait valoir les démarches à entreprendre dans le proche avenir dans le cadre d’une meilleure prise en charge de la question liée à l’amélioration de la situation sanitaire, et le niveau atteint jusque là dans la lutte contre la propagation du virus. De prime à bord, il a estimé qu’il est «encore prématuré d’évoquer la fin du variant Omicron malgré la stabilité de la situation épidémiologique». La même source a ajouté que «le système sanitaire n’a pas subi une forte pression». «Les hôpitaux sont affairés à accomplir leurs missions en toute plénitude malgré le fait que 50% du personnel soignant, contaminés par le variant Omicron, ont été contraints de s’absenter de leurs postes d’emploi», explique-t-il. Le virus étant en propagation, le membre du comité de l’évolution de la situation sanitaire a plaidé pour «plus de vigilance en évitant le relâchement ». Car, explique t-il «le virus n’est pas totalement éradiqué». Riad Mehiaoui plaidera pour «le respect rigoureux des gestes barrières et la vaccination». En ce sens, le specialiste a fait état de «plus de 13 millions de personnes qui ont été vaccinées, parmi lesquelles 06 millions seulement ont reçu la seconde dose». Il qualifiera les mesures prises d’«efficaces», en contrecarrant notamment le variant Omicron. L’invité de la Radio nationale a argumenté ses dires par les «bilans en régression permanentes des nouveaux cas des contaminations». Dans ce chapitre, «nous enregistrons à une moyenne quotidienne de 500 nouveaux cas dont 100 cas sont enregistrés à Alger», rappellera-t-il en ajoutant que «la capitale répertoriait auparavant pas moins de 500 cas/jour». “De plus, le nombre d’hospitalisation a connu une régression notable», a affirmé la même source. «Nous sommes passés de 5 000 à 4600 admissions à l’hôpital», indique le professeur Mehiaoui qui a relevé une nette amélioration en matière de prise en charge en faisant face au variant Omicron. Il s’agit, selon lui, en plus de l’ensemble des moyens mis en place, de « l’amélioration des conditions d’hospitalisation des malades admis, en plus de la disponibilité en quantités suffisantes de l’oxygène et des médicaments». Plus qu’ambitieux d’une sortie heureuse et le plutôt possible de ce tunnel, la même source a rappelé au préalable que «les conditions à prendre en compte soient totalement réunies, à commencer par la discipline rigoureuse, et doubler d’efforts en matière de prudence tout en s’adaptant avec la situation en cohabitant avec le virus».
Salim Abdenour