Aissa Bekkai, ministre des Transports : «Nous visons le marché mondial»
Le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, est hier revenu sur plusieurs chantiers pris en charge par le ministère des Transports, dans le cadre du programme avalisé par le Gouvernement.
Intervenant lors de la cérémonie de réception de navires de dépollution et de remorqueurs, destinés à l’accostage des grands navires au port d’Alger, le ministre a annoncé plusieurs projets, dont «l’équipement prochainement du port d’Oran par 04 remorqueurs similaires». Il a également pris part à la ratification, par le groupe Serport et l’Entreprise nationale de réparation navale (Erenav), de conventions portant sur la fabrication des équipements portuaires. Dans son allocution, Aissa Bekkai a affirmé que «l’Erenav est une entreprise qui réussit participant amplement dans la relance de l’économie nationale». Il a ajouté que «cette même société a démontré sa bonne gestion, en plus de sa participation à la dépollution». Tel qu’attendu, le ministre n’a pas raté l’occasion pour revenir sur le cas du Car-Ferry Tarq Ibn Ziyad, faisant l’objet de rénovation. Il dira en ce sens que «nous allons réceptionner ce bateau dans 15 jours». «Ce dernier sera opérationnel », a-t-il ajouté. «Et que nous allons démontrer que nous sommes sur la bonne voie», a-t-il enchainé, insinuant implicitement à «ceux» qu’il a déjà eu à «tancer» sévèrement pour leur gestion chaotique du transport maritime. Ayant abordé la rencontre qu’il tenu avant-hier avec les partenaires économiques, en particulier les producteurs du ciment, le ministre a rappelé la problématique liée au transport du ciment. D’autant plus, a-t-il expliqué qu’«une importante quantité de la production sera destinée à l’exportation», rappelant que «l’Algérie compte 21 unités de fabrication et 02 autres sont en réalisation». «La réussite de l’exportation est, à 80%, tributaire du secteur des transports de la marchandise, depuis l’usine, jusqu’à son débardage au niveau du port», a souligné Aissa Bekkai. «En dépit du lourd tribut qu’elles ont héritées, la situation de nos société de transport maritime s’améliore. Cela nous permettra de nous tailler une part du marché mondial de ce segment», a-t-il par ailleurs indiqué, déplorant que «notre quote-part actuelle est très faible». Par ailleurs, le ministre a évoqué sa rencontre avec les représentants des ports de pêche et de plaisance afin de faciliter l’octroi des espaces disponibles aux personnes activant dans le domaine de l’industrie des bateaux de pêche.
Salim Abdenour