DébatsLa Chronique

Ces chers boulangers, mes confrères…

Wallah je suis tout rouge de honte. Je suis confus ! Les boulangers que je me suis du coup mis à adorer m’ont fait la h’chouma comme disent nos émigrés. Ils ont vu qu’on nous a « haggar », nous autres gens de la presse, toujours selon nos braves beurs, ils ont promis de prendre notre défense s’ils venaient à rencontrer Tebboune. Quelle correction, quelle solidarité et quelle sollicitude.  Bien évidemment, en bon seigneur, j’ai décliné en expliquant fièrement et poliment qu’ils ne doivent pas se faire de soucis à ce sujet. Nos confrères et collègues ne ratent jamais l’occasion de parler au Président des problèmes de la corporation. Et puis, attendez donc et soyons logiques, chacun défend sa famille, il peut même défendre… sa croûte à l’occasion et puis, ces gens là n’ont pas que ça à faire, défendre la presse, tiens donc. D’ailleurs, avant hier, ils nous ont bien défendu, comme des lions… en cage. Et puis, je les comprends, ils n’ont pas que ça à faire. Ils ont la charge de défendre sont responsables de choses plus importantes que les délires des gens de la plume, enfin s’il en reste encore des plumes, depuis le temps que cette gente est plumée. Dans tous les cas et pour remercier nos amis boulangers, je les assure de ma fidélité et les rassure quant à la similitude de nos deux nobles métiers. Tous les deux nous utilisons de la farine pour enfariner des choses et des gens et tous les deux nous utilisons le four pour chauffer, dorer, cuir ou même griller tout ce qui y entre.  

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