Après le dialogue engagé avec le ministère de la Santé : Le SNAPO sursoit à sa grève
Dans un communiqué rendu public hier lundi, le Syndicat national des Pharmaciens d’Officines (SNAPO) a annoncé le gel de leur mouvement de grève prévu le 28 du mois de février en cours. Une réunion a d’ailleurs été organisée au niveau du ministère de tutelle pour la troisième fois regroupant les deux parties en une semaine afin de prendre ces décisions dont notamment le retour au travail avec la commission tripartite dans une coordination visant à l’organisation de la filière. Dans son communiqué, le syndicat précise que les deux parties ont évoqué notamment la situation dans laquelle se trouve la profession, les conditions d’ouverture, d’installation, de délocalisation et de fermeture des pharmacies outre les assurance données par le ministère de tutelle sur l’inexistence de tout avant-projet de loi pouvant déstabiliser les fondements de la profession. Le Syndicat national des pharmaciens d’officine ajoute aussi que les deux parties se sont mises d’accord de remettre en route le groupe de travail qui regroupe des membres du SNAPO, du conseil de déontologie, des représentants du ministère de la Santé dans l’optique finaliser les textes réglementaires régissant l’activité de pharmacien privé et d’aide-pharmacien. La révision de la loi régissant le volet de l’ouverture et d’installation et de fermeture de pharmacie devra se faire, se sont accordées les deux parties, dans un cadre consensuel et de concertation.
Aussi, le Syndicat national des pharmaciens d’officines vient d’annoncer la décision de geler ce débrayage décidé suite aux décisions du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de revoir certaines règles régissant le domaine de la pharmacie. Joint au téléphone, le président du SNAPO, M. Messaoud Belambri s’est félicité de l’élan de solidarité des pharmaciens privés qui ont manifesté leur soutien aux décisions de l’instance nationale de leur syndicat.
M. Belambri a également souligné que les efforts consentis depuis sa création par le Syndicat national des pharmaciens d’officines visent à permettre aux pharmaciens d’exercer leur métier selon les normes et les règles de l’éthique et de déontologie dont la finalité première n’est rien d’autre que de protéger la santé publique. Ce travail constant, précise-t-il, doit être considéré selon cette vision d’intérêt général et non pour des intérêts personnels restreints. Le Syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO), explique M. Belambri, n’est pas contre l’ouverture de pharmacies privées mais ces règles sont là pour assurer les droits de tous ces pharmaciens qui se lance dans ce créneau.
« Nous respectons tous ceux qui font partie de notre corps de métier et la réglementation du secteur », ajoute-t-il, vise à assurer un avenir meilleur à la corporation composée de tous ceux qui porte le diplôme de pharmacien.
Akli Amor
