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Face aux multiples attaques qui ciblent l’Algérie : Jil Jadid appelle au dialogue interne

Dans un communiqué sanctionnant la réunion de son conseil politique tenue vendredi dernier avec les membres de la commission nationale chargée de la préparation de son deuxième congrès ordinaire prévu à la fin du premier trimestre de l’année en cours, Jil Jadid est longuement  revenu sur l’actualité nationale.  

Il notera, dans ses volets politique et économique, la clôture du cycle de renouvellement des institutions nationales. Un processus, explique le parti de Djilali Sofiane, qui a débuté avec « la contestation populaire du 5ème mandat de l’ex-président et qui a conduit à sa chute » portant ainsi les aspirations des Algériens à « un changement effectif de la classe politique et une reconfiguration du régime en faveur d’une ouverture démocratique et une relance économique salutaire ».      

Jil Jadid met en surbrillance des avancées positives mais ne manquera pas d’émettre des critiques sur certains points représentant « des blocages » dans l’avancée de ce projet outre les entraves et obstacles à caractère exogène. « La radicalisation de certains acteurs du mouvement citoyen du 22 février jointe à la méfiance qualifiée de légitime des citoyens vis-à-vis d’une classe politique défaillante auront ainsi permis aux anciens appareils et réseaux d’intérêt de se maintenir », explique Jil jadid dans son communiqué. Il estime que « les difficultés du pays face aux diverses pressions externes et à l’instabilité géopolitique devraient inciter au dialogue interne et la définition d’une vision d’avenir pragmatique et enthousiasmante et à une ouverture économique fondée sur les principes de droit de la transparence et de l’encouragement à l’initiative ». Le parti de Djilali Sofiane se montrera critique vis à vis du système de communication qu’il considère à juste titre de « faible » et prêtant le flanc aux détracteurs de l’Algérie en déclarant que « le marasme de notre système de communication est le principal allié de la désinformation, du révisionnisme sur les drames des années 90, et des alliances internationales géostratégiques voulant mener le pays à la reddition ».

Jil Jadid mentionne par ailleurs la persistance de  ce qu’il qualifie d’«interventionnisme archaïque de certains responsables exécutifs » qui recourent encore plus à la bureaucratie rendant, par leur action, « impossible et illogique le fait de vouloir dépasser les contre-performances économique et commerciales qui marquent encore certains  volets de l’économie nationale », explique le parti de Sofiane Djilali.

Jil Jadid n’a toutefois pas manqué de souligner des performances réalisées dans certains domaines de la vie économique et politique. Il citera en exemple le repositionnement du pays sur l’échiquier international qui voit l’Algérie retrouver peu à peu une visibilité et une influence qui traduisent une souveraineté retrouvée. « L’Algérie sort lentement de sa léthargie », note-t-il faisant remarquer que « le pouvoir a une grande responsabilité dans cette phase historique mais cela ne dispense pas la société algérienne de la sienne ». « Au lieu de tomber dans le nihilisme et une réactivité émotionnelle stérile », affirme-t-on dans le communiqué, « l’intelligentsia devra s’impliquer dans la fabrication de l’avenir » à l’adresse de cette même intelligentsia nationale outre son appel aux algériens pour trouver la confiance en soi nécessaire pour « faire de son pays, une patrie où il fait bon vivre, avec dignité et respect ». 

Kamel Nait Ameur

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