De Vladivostok à Washington en passant par Kiev
Le vieil Uncle Sam semble, en plein hiver sibérien, avoir perdu sa queue de pie étoilée. Ainsi donc, le gendarme du monde est mis depuis le dernier siècle en défi par le grand ours du nord qui, sorti de son hibernation, a depuis appris les ruses de la trappe et compte bien s’en servir. Les temps changent et avec eux un nouvel ordre pointe du nez. Et comme on dit chez nous, « à chaque pharaon, son Moise ». Ainsi soit-il. L’idée saugrenue qui a été imposée au monde, s’apparentant à une façon de caresser l’égo des cowboys, a toujours fait croire que quand l’Amérique éternue, le monde se grippe, a fini par mettre au lit la vieille Europe trop ramollie par un séculaire bien être mal acquis sur le dos du reste du monde. Ce reste du monde qui tremble par endroit, jubile par d’autres et attend la venue du nouveau maitre. Telle semble la rançon du combat des titans et son impact sur les plus faibles. Le monde semble en train de changer sous le regard des peuples apeurés pour une partie, triomphants jusqu’à l’euphorie pour d’autres souffrant de l’ordre établi par les Etats-Unis et leurs alliés européens qui depuis la seconde guerre, c’est la première fois que ces puissances se sentent menacées par la vague déferlante née des entrailles de la Volga cheminant de Vladivostok à Washington en passant par Kiev .