Direction technique nationale : L’appel à candidature prend fin
Qui remplacera Ameur Chafik à la tête de la DTN ? La question se pose avec acuité, laissant les spéculations aller bon train.
Après avoir décidé de mettre fin aux fonctions du directeur technique national (DTN), Ameur Chafik, et son remplacement « provisoire » par Toufik Kourichi, la Fédération algérienne de football (FAF) a lancé un appel à candidature pour désigner le nouveau patron dudit département. Et cet appel à pris fin lundi à minuit, comme l’avait rappelé l’instance fédérale, avec le profil recherché et les missions à accomplir. À en croire des sources, plusieurs dossiers sont parvenus au secrétaire général, Lamine Debichi, qui devrait faire le tri avant de présenter ceux qui ont été retenus à ses responsables hiérarchiques. Il s’agit, apprend-on des mêmes sources, de techniciens algériens seulement, dont certains ont déjà l’habitude de travailler au niveau des jeunes. Mais on ajoute que ces dossiers ne sont pas « lourds » au point de laisser entendre qu’ils ne risquent pas d’attirer l’attention des décideurs au niveau de la FAF. Que feront ceux-ci, le cas échéant ? Selon toutes vraisemblances, la désignation du successeur de Ameur Chafik sera renvoyée à une date ultérieure. Entre temps, donc, c’est Kourichi qui restera en poste, ce qui ne risque pas de faire les affaires de Charaf Eddine Amara. Ceci, dans la mesure où lorsqu’il avait décidé d’installer Kourichi, il avait été vivement critiqué par les membres de son Bureau fédéral, lesquels affirment qu’il s’agissait d’une décision unilatérale qui ne répond à aucune critère. Qu’en est-il de la piste de Raymond Domenech, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, évoquée récemment par plusieurs sources médiatiques ? Une source au sein de la Fédération nous a fait savoir qu’aucun contact n’a eu lieu avec le technicien en question, et qu’il s’agit de « rumeurs » balancées du BF, afin d’affaiblir Amara, comme pour dire que l’appel à candidature n’était que de la poudre aux yeux et qu’il était en contact avec d’autres techniciens. Ce qui est sûr, c’est que tout sera clair lors de la prochaine réunion mensuelle du Bureau fédéral, durant laquelle ce dossier sera traité au premier plan. Amara doit vite trouver une issue, puisque, laisse-t-on entendre, toute nouvelle manœuvre de sa part pour gagner du temps ne risque pas de passer sous silence.
Abderrahim Mahious