Autant en emporte la patate
Rezig, notre sauveur devant l’Éternel promet de nous noyer sous les tonnes de patates. Il cassera l’embargo s’il le faut et épuisera les stocks européens en cette période de guerre mais on aura nos patates. De la spunta, de l’amandine, de la Charlotte, la Pompadour et j’en passe. Dommage que Bouchouareb ne soit pas là, il s’y connaît, lui, en patate…fritte. Pourtant, il y a quelque temps encore on nous gavait de slogans faisant l’éloge des quantités de patates prêtes à être exportées à l’étranger et quand on jubilait en annonçant que l’Algérie n’importera plus de semences de pomme de terre ! Comment en sommes-nous donc arrivés à recourir de nouveau à l’importation de cette fécule ?
Bizarre un peu, non ! La réponse doit se trouver quelque part du côté d’El Oued. Et de grâce, ne m’annoncez surtout pas que vous allez demander aux clients africains à qui on a fourgué des tonnes de patates en 2020 de nous rendre notre cargaison sinon ça sera la guerre. Surtout pas Ya J’maa, il faut garder son calme, faire confiance à notre Rezig et envoyer les navires nous chercher cette satanée patate. Ah oui, j’allais oublier, pensez donc à assurer vos navires et qu’ils ne se fassent pas encore escamoter dans un quelconque port. Att’hallaw !