En prévision du mois de Ramadhan : Vers l’importation de 100 000 tonnes de pommes terre
Après la viande, la pomme de terre. C’est ce qu’a affirmé le directeur de l’organisation des marchés et des activités commerciales au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Ahmed Mokrani. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, il a fait état d’un «programme d’urgence» portant sur l’importation d’une quantité de 100 000 tonnes de pommes terre en vue «de régulariser les tarifs de ce tubercule». L’invité de la radio nationale a annoncé «l’importation, en premier étape, d’une quantité de 30 000 tonnes compte tenu du Ramadhan s’approchant». La même source a annoncé « l’importation de 3000 tonnes de viande congelée, celles-ci s’ajoutent à l’importation des 54 500 tonnes viandes, 37 000 tonnes viande blanche annoncées avant-hier, en plus des 37 000 tonnes des viandes assurées par le marché local». Dans une autre déclaration faite samedi, le directeur de l’organisation des marchés et des activités commerciales au ministère du commerce et de la Promotion des exportations a affirmé que «le marché local sera approvisionné à hauteur de 54.500 tonnes de viandes rouges». Il expliquera que «14.500 tonnes de viandes seront produites par l’abattage de 29.000 têtes bovines, 30 000 tonnes de viande rouge par l’abattage de près de 1 million de têtes ovines, en plus de 10.000 tonnes produites par le marché local, notamment dans le sud algérien». Les deux sociétés Frigomedit et l’Algérienne des viandes rouges, Alvia importeront une quantité supplémentaire de 3.000 tonnes de viande congelée. Pour les besoins du Ramadhan, les responsables en charge de cette opération ont mis en place 154 abattoirs de volailles et 980 structures d’abattage agréées. À cela s’ajoute la mise en place de plusieurs autres dispositifs entrant dans le cadre de la lutte contre la spéculation, notamment en ce qui concerne les produits alimentaires. Une commission interministérielle œuvre actuellement à garantir la disponibilité en quantités suffisantes et à des prix raisonnables de tous les produits de consommation, durant le mois sacré du Ramadhan», a-t-on expliqué, soulignant que «d’importants stocks des produits alimentaires de base sont disponibles en quantités sont mis en place».
Salim Abdenour
