Dr. Chafik Rahem, vice-président du SNAPO : «800 médicaments enregistrés cette année»
«Le ministère de l’Industrie pharmaceutique table sur plus 800 enregistrements. Plus de 500 médicaments ont été enregistrés l’année passée» avait affirmé le Dr. Chafik Rahem, Vice-président national du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine, hier, lors de son intervention dans l’émission «l’Invité de la Rédaction» de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne. «La création du ministère de l’Industrie pharmaceutique a offert plus de visibilité et de facilitations administratives au sein du secteur, tout en améliorant la disponibilité du médicament sur le marché, en plus des procédures d’enregistrement qui ont été simplifiées», rappelle la même source. La demande d’enregistrement d’un médicament produit en Algérie est adressée à la direction de la pharmacie (DP) du Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, d’exploitation, ainsi que la validation des sites de production et des laboratoires de contrôle. L’Invité de la Radio Algérienne a expliqué que «le ministère de l’Industrie pharmaceutique a démontré son utilité». Énumérant les avancées concrétisées par ce département ministériel depuis sa création, en 2020, le Dr. Chafik Rahem a fait état de «la restructuration de l’Agence du médicament devant être réglementée par des textes de loi attendus depuis 2008 et la mise en place d’un Comité de cliniciens chargé d’examiner les demandes d’enregistrement des médicaments». Le vice-président du SNAPO n’a pas omis de citer la rédaction d’un cahier des charges réglementant l’importation des médicaments. «Le texte a été présenté en Conseil du Gouvernement», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que «le document comprend une liste de quelques 2400 médicaments dits essentiels, en plus des nouvelles obligations fixées aussi bien pour les importateurs que pour les entreprises fournisseurs». Le Dr. Rahem cite comme exemple une clause introduite fixant la prise en charge des quantités de médicaments ayant dépassé la date de péremption. Au niveau national, ajoute le Dr. Rahem, le SNAPO compte quelque 12 mille pharmacies. «La pharmacie constitue un maillon indispensable dans la chaîne des services sanitaires, c’est pour cette raison qu’il faut lui permettre d’élargir son champ d’activité et ne pas la confiner uniquement à l’opération de vente de médicaments», a-t-il plaidé en appelant à «l’accélération de la publication des textes d’application de la loi 18-11, qui permet aux pharmacies d’assurer certains soins et le suivi des patients». «C’est ce que préconisent l’Organisation mondiale de la Santé et la Fédération internationale des pharmaciens», a rappelé le Dr. Rahem qui a ajouté que «cela permet la réduction de la facture sanitaire et l’afflux vers les structures hospitalières».
Malki Amar