Bouden Mounder, vice – président de l’APN à la rencontre de Bali : Des solutions africaines aux conflits en Afrique
Le vice-président de l’Assemblée populaire nationale, Bouden Mounder, a renouvelé l’attache de l’Algérie à ses positions de principe rejetant les interventions militaires étrangères dans les conflits en Afrique et qui ont démontré leur échec. Lors de son intervention durant les travaux des réunions de la 144ème Assemblée de l’Union interparlementaire axés sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme et tenues dans l’île indonésienne de Bali, le vice-président du Parlement algérien a plaidé pour «la nécessité du placement sous la bannière de l’Union africaine de toute présence militaire en Afrique». Il poursuit son intervention en appelant à la «prévalence des solutions nationales pour faire face aux crises sécuritaires de manière à garantir le respect de la souveraineté de chaque pays et de la volonté de son peuple». «C’est une position que l’Algérie a cristallisé sur la base de sa longue expérience coûteuse dans la lutte contre le phénomène du terrorisme», a-t-il expliqué. L’intervenant a également réaffirmé «l’adhésion de l’Algérie dans tous les processus visant le rétablissement de la stabilité dans la région». «D’autant plus que cette région connaît une détérioration sans précédent de la situation sécuritaire en raison de la multiplication des actes terroristes et de la prolifération des armes», dira-t-il. Le vice-président du parlement algérien a souligné que «la triade du terrorisme djihadiste, du crime organisé et des mouvements séparatistes constitue un environnement fertile pour la déstabilisation mondiale, d’autant plus qu’elle ne manque pas de sources de financement compte tenu de la disponibilité de ceux qui paient la rançon ou un tribut et avec des activités de contrebande ou même de prospection de métaux précieux comme l’or». Le débat étant centré sur la situation sécuritaire au Sahel, le parlementaire algérien a plaidé pour le rétablissement de la stabilité dans la région qui connaît une détérioration sans précédent suite au terrorisme et à la prolifération des armes. L’envoyé spécial de Boughali à Bali a réitéré «la volonté de l’Algérie à mettre son expérience au service de l’Union interparlementaire et de l’Office des Nations Unies contre le terrorisme».
Malki Amar