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Journée parlementaire sur la réforme du code des collectivités locales : « L’élu local ne doit plus être un fonctionnaire qui exécute les ordres »

Intervenant à l’ouverture de la journée parlementaire organisée hier par le groupe parlementaire du HMS, le président de l’Assemblée Nationale Populaire, Brahim Boughali, a estimé que « l’élu local ne doit plus être un fonctionnaire qui exécute des ordres et qu’il est, aujourd’hui temps de revoir le code des communes et des wilayas qui doit désormais être arrimée aux nouvelles exigences apportées par les nouvelles lois et selon une nouvelle approche qui prenne compte de cette évolution afin de permettre, d’une part, à l’élu d’exercer sa mission avec efficacité et assurer d’autre part la transparence dans la gestion de l’argent public ». Boughali soulignera par ailleurs « l’impossibilité de voir la démocratie s’épanouir sans l’Etat de droit » et a préconisé de « donner aux élus toutes les prérogatives nécessaires pour poursuivre le chantier de la mise sur pied de l’édifice institutionnel et garantir les conditions de l’équité et de la transparence ainsi que la mise à sa disposition d’un meilleur cadre juridique et institutionnel ». La moralisation de la vie nationale, quant à elle, ajoute Boughali, « nécessite de donner aux élus l’opportunité de disposer de toutes ses prérogatives qu’il n’a cessé de réclamer depuis des décennies ». Par ailleurs, rappelant dans son allocution que « la nouvelle Algérie, sous la conduite du président de la République, M.  Abdelmadjid Tebboune, poursuit sa réforme selon une stratégie bien élaborée dans l’optique de donner aux institutions nationales de la crédibilité et de la légitimité toutes deux nécessaires à regagner la confiance du citoyen ». Boughali a également souligné « l’insuffisance de la volonté politique ». Il estimera à ce sujet d’ailleurs que « la condition pour une gestion optimale des collectivités locales, est de donner à l’élu local les instruments nécessaires pour renforcer son rôle aux côtés  de la société civile, des partis politiques et des institutions nationales ». Des préalables, ajoute-t-il, « qui sont incontournables pour réaliser le changement souhaité par les citoyens ».  Le président de l’APN évoquera d’autres préalables tout aussi importants que le rôle des élus. Il rappellera dans ce sillage « la nécessité de débarrasser l’administration des entraves bureaucratiques de toutes natures, libérer les initiatives et assurer la représentation démocratique des citoyens et la séparation des pouvoirs ». La numérisation de l’administration et l’amélioration du climat des affaires sont également, pour Boughali, « des conditions incontournables et des éléments très importants des réformes engagées ». Enfin, pour clore son intervention, le président de l’Assemblée nationale populaire n’a pas manqué de réitérer son appel à « donner à l’élu local des prérogatives nouvelles en plus de celles qu’il détient actuellement ». Boughali soulignera « l’importance de l’élément humain pour la concrétisation de toutes les réformes engagées ». 

Akli Amor

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