Mohamed Azzouz Behalima fait des révélations sur les plans visant la sécurité de l’Algérie : Le complot !
L’extradition de Mohamed Azzouz Benhalima, après celle de Mohamed Abdellah, en Algérie a provoqué un vent de panique au sein des réseaux de l’organisation terroriste Rachad qui anticipait de voir ses plans dévoilés au grand jour.
Les aveux de Benhalima, retransmis hier sur les écrans des télévisions n’ont pas déçu. Volonté manifeste de porter atteinte à l’intégrité et à la sécurité de l’Algérie, ainsi qu’au socle national qui est l’institution militaire, liens avec les services de renseignement français et marocains ainsi qu’avec des réseaux liés à l’entité sioniste, manipulation des masses et désinformation dans le seul objectif de faire du buzz et faire du commerce sur le dos de la stabilité de l’Algérie et financements occultes par le biais de monnaies numériques, la liste des méfaits dressés par ce membre extradé de l’organisation terroriste est très longue. Elle renseigne surtout sur l’ampleur du complot qui cible notre pays et qui implique de nombreux acteurs étrangers notamment.
Dans une vidéo de la Direction générale de la Sûreté nationale relayée par l’ensemble des chaines de télévision, Mohamed Azzouz Benhalima a décrit avec force détails les mécanismes de recrutement de Rachad qui joue sur la crédulité et la naïveté de jeunes algériens dans le seul objectif de porter atteinte à la stabilité de la Nation. L’ancien gendarme y décrit d’ailleurs son expérience personnelle et la manière dont il a été approché par les réseaux de Rachad afin de servir leurs sombres desseins. Un recrutement qui s’était opéré, dit-il, durant le Hirak. Il souligne ainsi le noyautage du Hirak par les organisations terroristes telle que Rachad. Il souligne ainsi que Zitrout utilise le champ conceptuel religieux pour un objectif de désinformation. Benhalima met également en avant le rôle joué par Assia Guechoud dans ce contexte et dont Larbi Zitout « se sert comme d’une marionnette », affirme le membre de Rachad. Mohamed Larbi Zitout, joue d’ailleurs un rôle majeur dans ce complot, tout comme ses frères, Smail et Miloud ou encore Mohamed Abdellah, Amir DZ et Abdou Semmar.
Un complot concocté à partir d’Angleterre, affirme Benhalima qui n’oublie pas de souligner que Mohamed Larbi Zitout habite à Birmingham. Une conspiration qui a pour objectif de porter atteinte à l’Armée nationale populaire. « Mohamed Larbi Zitout m’a demandé au départ de rester en Algérie pour lui fournir des informations sur le ministère de la Défense nationale. Il cherche à briser l’institution militaire », affirme-t-il. Il explique d’ailleurs que pour servir ses sombres desseins, Zitout a mis en place un véritable réseau mafieux où se mêlent intérêts financiers et accointances avec des services de renseignement étrangers. Un réseau qui compte ainsi les frères Miloud et Smail Zitout, Amir Boukhors, alias Amir DZ, Mohamed Abdellah et Assia Ghechoud, chacun ayant un rôle et une mission à remplir. Les frères Zitout sont ainsi chargés de gérer les relations avec les autres membres de Rachad, les recrutements et les questions financières, d’autant qu’il s’agit d’une toile dédiée à la désinformation. Benhalima a précisé que Zitout dispose de 24 pages sur les réseaux sociaux dédiées à la désinformation et que chacun des membres cités devait animer des pages et des comptes sur les réseaux sociaux dans un objectif d’intox.
Le membre de l’organisation extradé précise cependant que l’agitation de ces derniers sur les réseaux sociaux n’a rien à avoir avec un quelconque souci en ce qui concerne les intérêts de l’Algérie, mais qu’elle est motivée par des considérations purement pécuniaires. « Ils voulaient faire le maximum de buzz pour monétiser leur contenu », affirme Benhalima qui explique que les frères Zitout perçoivent plusieurs milliers d’euros par mois grâce à la monétisation de leur contenu, en plus d’importantes sommes d’argent perçu via Paypal dans le seul objectif de financer les recrues et des actions de déstabilisation en Algérie. D’ailleurs, l’argent, il en est beaucoup question dans cette nébuleuse et est même à l’origine de la brouille entre Zitout et Amir DZ. Benhalima explique qu’Amir DZ finançait des « activistes » en contrepartie de la publication de vidéos destinées à la désinformation. C’est dans ce contexte qu’il a cité le recrutement du jeune Saïd Chetouane qui a avait lancé de fausses accusations de viol sur mineur. Benhalima explique aussi que la brouille entre Amir DZ et les frères Zitout concerne un dépôt de 200.000 euros. C’est dire l’ampleur du business avec lequel ce réseau mafieux cherche à marchander les intérêts de notre pays.
Les révélations du membre de Rachad ne s’arrêtent pas là puisqu’il évoque les accointances de l’organisation terroriste avec des services de renseignement étrangers. Il souligne avoir quitté l’Algérie le 1er septembre 2019 et a rencontré alors Mohamed Abdellah. Il explique aussi avoir rencontré Amir DZ qui lui avait donné des assurances grâce à sa proximité avec des responsables des services de renseignement français, en sus de le mettre « en relation avec un avocat juif ». Il souligne les accointances de Rachad avec des services de renseignement étrangers en expliquant que le réseau lui a fourni un faux passeport avec lequel il s’est déplacé au Portugal. Mohamed Azzouz Benhalima a été extradé jeudi d’Espagne. Il avait introduit une demande d’asile politique qui a été rejetée par les autorités espagnoles. Mohamed Benhalima a été arrêté au Portugal alors qu’il circulait avec de faux documents. Le 17 mars dernier, il a été placé dans un centre de rétention pour étrangers à Valence (est de l’Espagne). Un mandat d’arrêt international a été également lancé à son encontre. Il a été accusé pour des chefs d’inculpations liés au terrorisme dont appartenance à l’organisation terroriste Rachad. Pour les mêmes faits, les autorités espagnoles avaient extradé, en août 2021, l’ex-gendarme déserteur, Mohamed Abdallah. Il est évident que la traque ne risque pas de s’arrêter là. Elle concerne tous les traitres qui de leur illusoire asile se livrent à déstabiliser leur mère-patrie et faire le jeu des entités hostiles à l’Algérie.
Salim Abdenour