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Poursuivis pour des chefs d’inculpations liés à la corruption : Abdelghani Hamel et plusieurs cadres devant la Cour d’Appel

Inscrit au rôle une première fois le 22 septembre dernier avant d’être reporté successivement par la Chambre pénale de la Cour de justice de Boumerdes, à la demande du collectif de défense, l’affaire de l’ancien Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, impliquant également son fils, nombre de walis et d’ex-cadres de la wilaya de Tipasa a été ouverte hier par la Chambre pénale de la Cour de justice de Boumerdes

Les mis en cause sont poursuivis pour des chefs e’inculpations liés à la corruption, notamment pour détournement de foncier agricole, dilapidation de deniers publics, abus de fonction et trafic d’influence, ainsi que pour abus de pouvoir à l’effet d’influencer des agents publics à l’effet d’augmenter les prix et modifier la qualité des matériaux, des services et des délais de livraison. Ils ont été jugés le mois de juin 2020 et condamnés par le tribunal de première instance de Boumerdes lequel a prononcé des peines de 12 années de prison ferme contre l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel et l’ancien wali de Tipasa Moussa Ghelaï. Le même tribunal a confirmé la peine d’emprisonnement à 10 années prononcé contre chacun des ex-walis de Tipasa, à avoir Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, 3 ans de prison ferme contre fils de l’ancien DGSN, Chafik Hamel et l’ex-chef de la sûreté de wilaya de Tipasa, Salim Djai Djai. La même juridiction a prononcé une peine de 4 ans de prison avec sursis contre l’ancien ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et à 5 ans de prison ferme l’ancien directeur des domaines de Tipasa, Ali Bouamrane. L’ancien directeur de l’Industrie et des mines de Tipasa, Haddou Abderrazak, et l’ancien Conservateur foncier de Koléa, Mohamed Bouamama, outre une année ferme contre l’investisseur privé Zerad Abdelhakim ont, à l’issue du même procès, été condamnés à une peine de 2 années de prison ferme. En revanche, l’ancien Directeur général des Domaines, Kheznadji Djamel a été acquitté.. Dans une autre affaire similaire, l’ancien directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel a bénéficié d’une réduction de sa peine. Selon le verdict prononcé par le juge près la Cour d’Alger, Hamel a été condamné à huit ans de prison ferme. La même Cour l’avait condamné, en août 2020, à 12 ans de prison ferme. La défense de l’ex-DGSN avait alors introduit un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême qui a ordonné l’organisation d’un nouveau procès. Poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation de « corruption » et « d’abus de fonction », « blanchiment d’argent », « enrichissement illicite », « trafic d’influence » et « obtention d’assiettes foncières par des moyens illégaux », la femme et les enfants d’Abdelghani Hamel ont vu également leurs peines réduites. Selon le prononcé du verdict, Amiar, Chafik et Mourad Hamel ont été condamnés à 5, 4 et 3 ans de prison ferme. Sa fille Chahinez a écopé de 18 mois de prison avec sursis, alors que son épouse Annani Salima est condamnée à une peine d’un an de prison avec sursis. Lors du premier procès, les membres de la famille de l’ex-DGSN ont été condamnés à des peines allant de 5 à 8 ans de réclusion. Outre la famille Hamel, l’ancien wali de Tipasa, Moussa Ghellaï, a été condamné à trois ans de prison ferme et l’ancien directeur général de l’Office public de la gestion et de la promotion immobilières (OPGI) d’Hussein Dey (Alger), Mohamed Rehaimia, a été condamné à deux ans de prison ferme. Pour sa part, Abdelghani Zaalane, ancien wali d’Oran et ex-ministre des Travaux publics, a été condamné à un an de prison ferme, tandis que l’ancien directeur des Domaines de Tipasa, Bouamrane Ali, a écopé d’un an avec sursis.

Salim Abdenour

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