Élucubrations ramadhanesques
« Les Algériens ne sont pas obligés de manger de la viande durant le mois de Ramadhan. Les compagnons du prophète se contentaient de dattes et de lait », dixit un vizir diététicien Ghalbou ramadhan.
Ehhhh ! Ça me rappelle quelqu’un, un autre planqué qui reprochait aux citoyens de vouloir manger du yaourt (faute de dessert) ! Ya Si el wazir « anaal echitane » ! D’abord les compagnons du prophète n’achetaient pas la datte à 800 dinars le kilo et avaient du lait frais à profusion. Mais, me diriez-vous, à cette époque-là Rezig n’existait pas encore, sinon la chaine pour le lait de chamelle aurait atteint le pays du Soleil levant et les palmiers dattiers remplacés par des palmiers espagnols servant juste à border les meurtrières routes sinueuses de notre chère et coûteuse autoroute. Tout comme vous Sid el wazir, ils ont le droit de manger ce qui leur plait même de la patate à 130 dinars. Ils peuvent, certes, se priver de gazouz car Hamoud n’étant pas la boisson privilégiée des « Sahaba ». Mais les Algériens peuvent bien s’empiffrer de Kalb ellouz fait de semoule introuvable et sans louz, bien évidemment, compte tenu du prix élevé des amandes. Par contre et en l’absence de lait, ils peuvent se rabattre sur le petit lait. Sauf que le prix de ce dernier lait caillé coûte encore plus cher, plus cher même que le L’ben. Les « Sahaba » se seraient plaint de vous au Prophète (QSSSL) s’ils étaient encore parmi nous !
PS : ne soyez pas regardant pour mes propos, j’ai écrit sous l’effet d’un bon litre de L’ben chèrement acquis chez l’épicier du coin.