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Commémoration des massacres du 8 mai 1945 : Approfondir la recherche sur l’Histoire

Dans une déclaration faite à l’APS, le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droits, M. Laid Rebigua  a recommandé d’approfondir les études et les recherches sur les évènements du 8 mai 1945 pour mettre à nu tous l’œuvre criminelle d’extermination du peuple algérien commise par le colonialisme français. Dans cette déclaration faite  à l’occasion de la célébration du 77ème anniversaire des évènements du 8 mai 1945  qui coïncide avec la journée nationale de la mémoire, M. Rebigua a mis l’accent sur « l’importance de ces recherches plus approfondies pour fixer dans l’histoire les crimes coloniaux où la France a utilisé toutes les armes prohibées par le droit international ». Une importance qui fait d’ailleurs que le ministère des Moudjahidines et des Ayants-droits soutient toutes contributions « sérieuses » dans l’écriture des différentes étapes de la lutte du peuple algérien dont notamment les évènements du 8 mai 1945, l’histoire du mouvement national, la guerre de libération nationale ». « Des recherches à même de renforcer l’identité nationale », ajoute-t-il. Pour rappel, dans ce même objectif, le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droits, M. Laïd Rebigua avait annoncé le projet de création « de plates-formes électroniques  destinées notamment à la vulgarisation de l’histoire nationale depuis 1830 jusqu’à l’indépendance ». Les plates-formes serviront ainsi à mettre à la disposition des jeunes générations et des chercheurs les études et les recherches retraçant cette époque dont notamment les résultats des recherches effectuées par les historiens ainsi que les travaux se trouvant au niveau du centre national des études sur le mouvement national et la guerre de libération nationale. Dans sa même déclaration à l’APS, M. Rebigua a rappelé que « l’institutionnalisation  de la journée nationale de la mémoire depuis 2020 par le président de la république M. Abdelmadjid Tebboune renseigne si besoin sur sa volonté  d’entretenir l’histoire dans toutes ses escales, ses évènements et des symboles ». Une consécration, ajoute-t-il, qui montre la volonté de l’Etat de poursuivre le travail sur les dossiers de la mémoire avec objectivité et clairvoyance dans le cadre du respect des équilibres dans les intérêts des deux pays ».

Abordant le sujet des massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata, le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droits a affirmé que « ces évènements tragiques et ses massacres seront à jamais signe de résistance et de sacrifice suprême des algériens pour l’indépendance de leur pays ». Ces évènements, a fait remarquer M. Rebigua, représentent « un tournant décisif dans l’histoire du mouvement national et renseignent de la profondeur du sentiment national avec tout ce que cela comporte comme espoirs de la renaissance d’une Algérie libre et souveraine ». Des massacres qui ont convaincu les algériens, ajoute-t-il, de l’inéluctable révolution armée pour se défaire du joug colonial. 

Kamel Nait Ameur

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